– Comment vous est venu ce goût pour la caricature ?
Le dessin, c’est quelque chose que m’a transmis ma maman qui a une galerie d’art du côté de Saint-Raphaël. Comme beaucoup de gamins, j’ai dessiné quand j’étais petit. La différence c’est que je n’ai jamais vraiment arrêté. Ma maman a d’ailleurs archivé toutes mes productions par ordre chronologique. Quant à la caricature, j’ai toujours affiché un intérêt particulier pour cela. Le principe d’exagérer les traits de caractère d’une personne, de la croquer avec humour, ça m’a toujours fasciné.
– Quand prenez-vous le temps de dessiner ?
Il y a évidemment des moments où tu es plus motivé, plus inspiré que d’autres. Mais ça peut être n’importe quand. Dès que j’ai un moment de libre. Naturellement, ça vient. Mais c’est surtout à la maison, entre deux entraînements.
– Utilisez-vous uniquement des photos comme modèles ou avez-vous déjà reproduit quelqu’un qui posait ?
Etant donné que la caricature demande de la patience, en particulier pour la personne qui pose, j’ai privilégié les modèles photos. Ca me permet aussi de prendre mon temps. Pour l’instant, je fais essentiellement des personnes connues, du milieu du handball, de la politique. Je les choisis selon certains critères. Certains visages ont plus de traits sympas à exagérer. Quand je connais la personne, ça me donne encore plus envie de faire quelque chose de bien, souvent, ceux qui sont croqués trouvent que ça ne leur ressemble pas trop (rires), mais le regard extérieur, ça m’intéresse.
« C’est rigolo de voir la réaction des gens »
– La caricature est un art assez particulier, comment l’avez-vous découverte ?
C’est vraiment venu par hasard, sur les bords de plage, on voit souvent des artistes de rue proposer aux vacanciers de les dessiner. J’ai toujours aimé les regarder faire. C’est rigolo de voir la surprise, la réaction des gens quand ils se découvrent sur la toile.
– Est-ce juste un passe-temps ou envisagez-vous d’aller plus loin ?
Oui et non. C’est une de mes deux-trois passions avec le montage vidéo également. Est-ce que j’aurai envie de travailler dans ce domaine après… Peut-être… L’idée me séduit. Mais on verra bien par la suite !