Eric Jullig (président de la Ligue Aquitaine) : « L’emploi est notre préoccupation. »

La gouvernance

Les trois territoires sont moteurs dans cette réforme. Après l’Assemblée Générale de la FFHB à Brest, chacune des Ligues actuelles a autorisé les trois présidents et leurs bureaux directeurs à commencé à travailler. Un premier séminaire fin août a permis d’enclencher ce processus avant le séminaire des présidents de Ligues qui s’est tenu fin septembre à Paris puis à l’occasion du séminaire de zone mi-octobre à Toulouse. Nous avons pris date pour nous réunir à nouveau le 1e week-end de décembre avec l’objectif de définir une équipe qui voudra travailler ensemble. Il s’agit d’une co-construction qui associera les Comités. Les noms des protagonistes de cette équipe arriveront en fin de saison.

Localisation

Il faut bien imaginer que le futur grand territoire sera la région la plus vaste de l’hexagone, de la taille de l’Autriche. Notre préoccupation principale est l’emploi. Je crois qu’il faudra se mettre en face des structures de l’État. Si le CROS (Comité Régional Olympique et Sportif) met en place des antennes sur Limoges et Poitiers en plus du siège principal à Bordeaux, il faudra en tenir compte.

La méthode

Nous souhaitons mener trois chantiers en parallèle. Dresser un état des lieux des ressources humaines, des finances, du patrimoine, des tarifs des championnats. Présenter les projets territoriaux actuels et commencer à discuter d’un projet territorial commun. Régler les aspects financiers avec la commission des finances de la FFHB.

Fédérer

Bien évidemment il faudra envisager des bassins de pratique avec l’objectif d’essayer de garder les dynamiques de ces régions avec des adaptations locales. Cela passera par notre capacité à mobiliser et à fédérer les bénévoles sans lesquels rien n’est possible. Le Territoire de la Ligue aquitaine est positionné pour recevoir l’Euro 2018 c’est un projet qui peut accélérer la nouvelle dynamique territoriale dans le contacte d’une saison 2016-2017 qui s’annonce compliquée.

Bernard Zborola (président de la Ligue du Limousin) : « Mettre en place rapidement la gouvernance. »

La gouvernance

Bien sûr il faut établir des pistes de travail sur l’avenir mais la priorité c’est la gouvernance. J’en parle librement car je ne suis pas candidat, je n’ai pas d’ambition à ce niveau là car je termine mon mandat. Cependant, je reste convaincu qu’il faut mettre rapidement en place la gouvernance. Un représentant doit être désigné pour représenter la Ligue face au futur président de la région. Les structures en place devront continuer à fonctionner mais il faut déjà préparer les élections de la nouvelle Ligue au plus tard en février 2017. L’établissement d’un rétro-planning est incontournable car il y a des délais incompréhensibles comme l’ont expliqué les différents conseils (avocat et expert-comptable) lors du séminaire de zone à Toulouse.

En ordre de marche

En parallèle, il y a des démarches administratives incontournables et compliquées. Rassembler les trois ligues actuelles sous une même entité est soumise à des conditions juridiques, financières… Il y a les avoirs, les bâtiments et bien entendu tous les emplois. Ce n’est pas anodin, nous fonctionnons dans un régime associatif et la fibre humaine est importante. Il faut pérenniser les emplois et revoir sûrement, à moyen terme, leur périmètre.

Les inquiétudes

Les Comités sont inquiets alors que la réforme ne les concerne pas. Il y aura forcément des aménagements mais le sujet majeur est bien la refonte des Ligues, pas des Comités. A l’heure actuelle, nous devons travailler tous ensemble et dans la clarté afin de trouver les meilleures solutions. Et comment ne pas installer le prochain siège être à Bordeaux ? Ce serait logique et la solution la plus pratique au regard de la géographie du futur territoire.

Les championnats

La réforme des championnats ne me semble pas une urgence absolue. La saison 2017-2018 pourrait démarrer sur les fondements actuels dans le cadre de notre nouvelle région. Puis nous pourrons fonctionner par secteurs, par bassins de pratique, et pas obligatoirement dans les limites territoriales actuelles.