François Garcia, Président de la CCA (Commission Centrale de l’Arbitrage) de la FFHANDBALL, revient sur la présentation de la réforme de l’arbitrage effectuée lors l’Assemblée Générale 2016 à Nancy.

« À la fin de chaque saison, nous effectuions les mêmes constats, à savoir un manque de renouvellement de nos juges arbitres et un appauvrissement du corps de formateurs. Nous avons donc décidé de proposer un plan de réorganisation afin de changer nos méthodes de travail et répondre à nos problématiques. Ce plan nécessite une restructuration des filières de l’arbitrage, une détection et certification du corps de formateurs, l’organisation d’une nouvelle gouvernance dans chacun des Territoires et une nécessaire implication du club dans le domaine du renouvellement des filières. »

Une commission territoriale d’arbitrage

Elle est en charge de l’organisation de l’arbitrage sur une base de 3 pôles d’activité avec notamment un secteur formation dont l’opérationnalité doit être une priorité. Sur un plan structurel il y a un besoin de mutualiser des ressources humaines et financières, d’ouvrir les « frontières départementales » afin de rendre plus efficientes les actions menées au service de la formation et des désignations. Enfin, il y a nécessité de la part du territoire d’accompagner et valoriser chaque club dans l’organisation de son école d’arbitrage.

Le calendrier

Cette réforme doit s’installer progressivement avec une opérationnalité souhaitée pour juin 2019. Nous allons nous organiser pour accompagner du mieux possible chaque structure. L’IFFE est d’ores et déjà en ordre de marche pour l’élaboration des contenus pédagogiques, la DTN apporte son expertise sur la démarche de formation et sa déclinaison au sein de chaque territoire.


Les Territoires de Normandie et du Languedoc-Roussillon sont précurseurs

Ces deux Territoires ont d’ores et déjà voté ce nouveau plan de réorganisation : la mise en place s’effectuera dès la rentrée 2016. « Le Territoire de PACA est mobilisé… nous sommes attentifs à toute nouvelle initiative de mise en configuration », précise François Garcia.

Une interrogation redondante : l’arbitre n’appartiendra plus au club ?

FAUX : cette notion d’appartenance mérite un éclairage, en l’état, le juge arbitre peut continuer à exercer des fonctions au sein d’un club (joueur, entraineur, dirigeant, animateur école d’arbitrage…) et exercer parallèlement son activité sous l’encadrement du Territoire.