Comment s’inscrit le tournoi Pierre Tiby dans la politique du Comité du Val d’Oise ?
Le tournoi a été créé il y a 14 ans par un élu du Comité, Guy Pivot, et par le CTF d’alors, Jean Baccheti. Le Tournoi est né sous leur impulsion afin de faire la promotion du Handball de haut niveau dans notre département qui était dépourvu de club d’élite. Aujourd’hui, avec l’opération de mini-hand qui réunit chaque année au mois de juin 8000 enfants, le Tournoi Pierre Tiby est le 2e pilier événementiel dans notre Comité. Ces deux manifestations sont fortement soutenues par le Conseil départemental du Val d’Oise.
Pourquoi le Tournoi Pierre Tiby est-il dénommé ainsi ?
Pierre Tiby fut l’un des premiers présidents du Comité département du Val d’Oise et le nom a été donné pour lui rendre hommage. Chaque année son épouse, accompagnée par Guy Pivot, remet le trophée à l’équipe victorieuse.
Comment est effectuée la sélection des équipes participantes ?
Pour la première fois notre Tournoi est labellisé par la FFHANDBALL. Nous n’intervenons pas sur le choix des équipes. Le casting est effectué par la DTN, en particulier Pascal Bourgeais et Éric Quintin, puis Emmanuelle Mousset assure le suivi.
En quoi consiste la direction d’un tournoi international ?
Il y a trois dossiers principaux. L’aspect logistique avec l’accueil de quatre délégations en lien avec le CDFAS (Centre Départemental de Formation et d’Animation Sportives) d’Eaubonne, la partie marketing – communication et la gestion opérationnelle de la compétition.
Présentez-nous l’équipe d’organisation ?
Il y a trois ans, nous nous sommes rapprochés de l’AMOS, une école de Commerce du Sport Business et notre organisation a franchi un cap. Un étudiant en apprentissage nous a accompagnés sur l’édition 2014 et la collaboration s’est poursuivie avec l’AMOS. Les étudiants ont créé une structure, Sacre Bleu, qui intervient sur la communication et le marketing.
Selon vous comment le Tournoi Pierre Tiby a t-il gagné ses lettres de noblesse ?
Il a toujours bien marché au niveau sportif avec une bonne qualité d’organisation. Éric Quintin nous a déjà dit que le Tournoi se rapprochait des standards internationaux. Nous avions un déficit dans le faire savoir et c’est pourquoi nous nous y attelons en particulier. L’idée est de s’imposer comme une école de champions et de rebondir là-dessus. C’est pourquoi nous mettons en avant Dika Men un pur produit local et Rubens Pierre qui vient de rejoindre Montpellier. L’objectif est de devenir le Tournoi de référence en Europe avec l’ambition plus large d’accueillir à l’avenir un représentant par continent.
La même ambition porte t-elle sur l’arbitrage ?
Ce sont trois jeunes binômes du groupe G2 qui sont gérés par Alain Dessertenne. Il s’agit pour eux d’une étape dans la préparation des événements internationaux. Rafik Hedid – Morgan Picot, Titouan Picard – Pierre Vauchez et Mathias Pajot – Mathieu Pajot seront encadrés par Olivier Buy et bénéficieront d’un suivi pédagogique, en particulier d’une professeure d’anglais afin de mieux appréhender le relationnel avec les équipes étrangères.
Avez-vous étudié des organisations comparables ?
Dans le cadre du contrat avec Sacre Bleu, les jeunes ont couvert le dernier championnat d’Europe en Croatie en produisant des contenus précieux pour la promotion du Tournoi, en particulier sur les réseaux sociaux. L’idée est de raconter une histoire.
Et sur la partie événementielle ?
Nous soignons l’accueil du public et l’habillage de la salle. La nouveauté cette année consistera en l’installation d’une tribune additionnelle de 300 places pour monter à une capacité de 900 places, une jauge adaptée pour un Tournoi de ce type. Concernant l’habillage, dans le cadre de l’accord de partenariat, la FFHANDBALL mes à disposition le Gerflor, ce qui permet de monter véritablement en gamme. Sur le territoire du Val d’Oise, nous avons la chance de compter sur le président de Saint Gratien Sannois, Philippe Colin, qui est aussi le dirigeant de la société MediaDrop spécialisée dans le marquage de l‘événementiel sportif. Il y a aussi une prestation négociée avec Carlipa qui fournit l’écran géant et un photo-boot.
Comment avez-vous convaincu Jérôme Fernandez de parrainer la manifestation ?
Nous recherchions un grand joueur qui ne soit plus en activité avec l’équipe de France car notre Tournoi intervient en période internationale. La saison passée, j’étais en formation du DES de directeur de structure sportive à Aix-en-Provence. Par un ami commun, j’ai pu proposer ce parrainage à Jérôme qui a immédiatement accepté.
Au fil des années vous avez forcément accumulé les anecdotes…
Il y a quelques années, on se souvient bien de l’accueil de la délégation russe et derrière du nettoyage des chambres. L’an passé, tout était bien calé et au moment de lancer les hymnes, nous avons subi une panne d’électricité. La lumière est rapidement revenue mais pas le son. Du coup les hymnes ont été joués à capella. Les joueurs ont bien assuré là-dessus, c’était beau.
Comment suivre le Tournoi Pierre Tiby ?
Avec la collaboration de l’association Handvision, le tournoi sera intégralement diffusé en streaming. Pour la première fois, grâce au partenariat avec Orange, nous bénéficions de la fibre et d’une qualité optimale. Je suis convaincu qu’avec cette cible jeune nous devons privilégier notre présence sur Youtube et les réseaux sociaux. Cette médiatisation était aussi une forte demande des délégations étrangères.