Au Danemark, l’équipe de France a retrouvé la compétition et le goût de la victoire avec un large succès face au Monténégro, 29 à 13 (15-6) en ouverture de la Golden League 2020-21. Les Bleues ont rendez-vous samedi à Randers pour affronter la Norvège (à 13h45 en direct sur beIN SPORTS et à 17h30 sur la chaine l’Équipe).
Sept de départ : Cléopatre Darleux, Siraba Dembélé-Pavlovic, Orlane Kanor, Grace Zaadi, Pauletta Foppa, Alexandra Lacrabère et Laura Flippes débutent ce premier match international de l’année – Coralie Lassource et Catherine Gabriel ne sont pas alignées – Ambassadrices de la campagne octobre rose soutenue par la Caisse d’Epargne, partenaire de la FFHandball, les handballeuses de l’équipe de France arborent un ruban rose sur leur veste de parade et le logo de la Caisse d’Epargne apparaît aussi en rose sur le maillot blanc. Et puisque l’hymne national n’est pas sorti des enceintes du Forum d’Horsens, les dix-huit Tricolores ont entamé a cappella la Marseillaise. Une façon joyeuse de lancer leur saison.
Efficace en montées de balle
Les Monténégrines prennent les devants dans ce premier match de la 1e étape de la Golden League 2020-21. Pendant 10 minutes, ce sont les cinquièmes du dernier Mondial qui impriment le tempo (2-4) profitant aussi des maladresses des Bleues pas encore ajustées. Siraba Dembélé-Pavlovic, de retour après avoir mis au monde ses jumeaux, score deux fois d’affilée pour ramener son équipe à égalité (4-4). Après 14 minutes, Olivier Krumbholz a renversé la table en changeant cinq joueuses autour de sa capitaine, l’incontournable Siraba Dembélé-Pavlovic : Pauline Coatanea, Aissatou Kouyaté, Béatrice Edwige, Méline Nocandy et Estelle Nze-Minko. Rentrée peu après sur l’aile gauche, Chloé Bouquet se signale en inscrivant le 7e but de l’équipe de France qui réalise un 5-0 (7-4, 17e). Une série qui pousse l’entraîneur suédois Par Johansson à appeler les Monténégrines pour une minute. Allison Pineau effectue son entrée à la place de Nocandy : c’est une véritable revue d’effectif effectuée par le staff qui ne perturbe pas le rendement du collectif. Au contraire, avec les six arrêts de Cléopatre Darleux conjugués à une précision retrouvée en attaque, les Bleues s’envolent après un 3e but de la Bisontine Chloé Bouquet (10-4, 22e). Durdina Jaukovic met fin à 14 minutes de disette, sur jet de 7m (11-5, 24e). La première période s’achève sur un score très large en faveur des Tricolores : 15 à 6. Au prix aussi d’une défense sur laquelle les Monténégrines ont sans cesse buté.
Essais à foison
L’équipe de France n’avait plus à se préoccuper de l’issue du match, déjà acquis face à une formation monténégrine privée, il est vrai, de quelques-unes de ses meilleures joueuses. Alors les Bleues ont continué à travailler avec un temps de jeu bien réparti entre les dix-huit joueuses. Pour autant, le jeu est apparu moins tranchant. La défense, solide, et la bonne prestation de la jeune Roxanne Frank (10 arrêts ce soir) ont certes empêché le retour des Monténégrines mais les systèmes, devant, ont parfois manqué de précision. Les nombreuses rotations ont rendu le contenu plus brouillon pendant la première partie du second acte. Mais près le temps-mort pris par Olivier Krumbholz, les arrières, notamment Kalidiatou Niakaté, ont trouvé des solutions plus nettes pour accroître un écart déjà abyssal (24-11, 52e). Astride N’Gouan s’est aussi signalée au coeur de la défense et devant, avec deux buts. Score final : 29-13.