Présents :      avec voix délibérative :

Mesdames Paula BARATA, Béatrice BARBUSSE, Pascale JEANNIN, Nodjialem MYARO, Gina SAINT-PHOR, Laëtitia SZWED.

Messieurs Philippe BANA, Marie-Albert DUFFAIT, Michel GODARD, Rémy LEVY, Nicolas MARAIS.

Invités :          avec voix consultative :

Mesdames Florence BARO, Marie BOURASSEAU, Georgine DELPLANQUE-KUNTZ, Marie-José GAUDEFROY, Katy MENINI, Gwenhaël SAMPER.

Messieurs Fabrice ARCAS, Pascal BOUCHET, Pascal BOURGEAIS, Jean-Marie BRINON, Olivier BUY, Stéphane DEBAT, Laurent FREOA, Sébastien GARDILLOU, Michel LAURENT, Didier MESOGNON, Cédric POUTHIER, François RAOUX.

Excusés :       Mesdames Chloé VALENTINI, Sabine DUREISSEIX.

Messieurs Christian DELUY, Bertrand GILLE, Bastien LAMON, Aymeric MINNE.

  1. Actualités
  1. Présentation des vœux du Président aux membres du Bureau directeur

Philippe BANA présente ses meilleurs vœux de bonheur et de santé aux membres du Bureau directeur et à leurs proches. Il souhaite que cette équipe continue à travailler ensemble avec cette énergie car le Bureau directeur est le moteur de la fédération.

Il souhaite adresser tout le soutien de la FFHandball aux mahorais. Il indique que des dispositifs de soutien vont être déclenchés à plusieurs niveaux. Le premier sera activé ce soir, lors du match de l’équipe de France masculine qui se déroule à Strasbourg, via la remise d’un chèque de la Fondation Hand’Solidaire. D’autres dispositifs, via la Fondation du Sport Français, seront mis en place prochainement.

Il indique que le déplacement à Strasbourg est en outre l’occasion de signer une convention avec la collectivité européenne d’Alsace et de rencontrer les acteurs locaux que sont le conseil régional du Grand Est, la Métropole de Strasbourg, la ligue Grand-Est, les comités ou encore l’OFAJ, en vue des prochains événements internationaux et du développement du handball sur le territoire. Cette idée de convention avec les territoires marque le début de l’olympiade et d’une nouvelle dynamique avec la mise en place des nouvelles instances et des nouvelles commissions.

Pascal BOURGEAIS ajoute que dans le cadre d’une cellule ministérielle, la direction des sports travaille en parallèle afin de coordonner les différentes actions pour identifier ce qui est fait par chaque fédération et ce qui peut être fait de manière concertée. Il dit avoir accepté, à la demande de la directrice des sports, que Hervé VIGOR, membre de la DTN adossé à Mayotte, aille soutenir la ligue de Mayotte sur le terrain dans le cadre d’un plan de relance.

  • Validation du PV du BD du 4 décembre 2024

Michel GODARD soumet à l’approbation du Bureau directeur le procès-verbal de la réunion qui s’est tenue le 4 décembre 2024.

Les membres du Bureau directeur valident à l’unanimité ce procès-verbal.

  • Accueil des échéances internationales

Philippe BANA fait un point sur l’avancée des différentes négociations concernant les prochaines compétitions internationales de handball qui seront organisées ou coorganisées par la France :

  • Championnat du Monde junior féminin 2028 coorganisé avec l’Allemagne – attribué par l’IHF
  • Championnat du Monde masculin 2029 coorganisé avec l’Allemagne – attribué par l’IHF
  • Championnat du Monde féminin 2029 – discussions avec l’Espagne pour obtenir une partie des rencontres
  • Championnat d’Europe féminin 2030 : hypothèse de candidature avec les Pays-Bas
  • Championnat d’Europe masculin 2032 coorganisé avec l’Allemagne – attribué par l’EHF

Un tableau actualisé de ces grands événements sera communiqué lorsque tout sera finalisé. Il indique par ailleurs que la nouvelle Ministre des Sports sera présente à Strasbourg et donnera le coup d’envoi du match de l’équipe de France masculine.

  • Assemblées générales 2026 et 2028

Michel GODARD explique que la ligue de Corse a présenté sa candidature pour accueillir à Ajaccio l’assemblée générale 2026 les 8 et 9 mai 2026. La ligue Région Sud a présenté sa candidature pour accueillir l’assemblée générale 2028.

Philippe BANA rappelle que les assemblées générales sont organisées alternativement une année à la Maison du Handball et une année dans un territoire. Il explique que dans le cadre de la candidature de la ligue de Corse, il s’est rendu sur le territoire pour faire un état des lieux de la ligue et des collectivités. Il y voit l’opportunité d’affirmer la présence de la FFHandball auprès des territoires. Il explique que l’endroit est magnifique, que la ville d’Ajaccio est en réfection et que la ligue de Corse redémarre un projet associatif fort. S’agissant de la candidature de la ligue Région Sud aucune réunion technique sur la faisabilité n’a pour l’instant été programmée mais il dit ne pas douter de la capacité de ce territoire à accueillir l’assemblée générale. La décision quant à ces deux candidatures demeure néanmoins du ressort de l’assemblée générale.

Michel GODARD confirme que ces candidatures seront soumises à l’approbation des membres de l’assemblée générale lors de sa réunion de mai 2025.

  • Premier bilan des championnats d’Europe féminin 2024

Sébastien GARDILLOU rappelle que le staff a évolué avec les départs d’Olivier KRUMBHOLZ et de Pierre TERZI qui faisait un travail important de coordination entre le staff technique et le staff médical ainsi que sur un plan organisationnel. Un nouveau manager a été intégré en la personne d’Aurélie HARROUET, qui travaillait jusqu’à présent à distance du collectif, et qui a déjà pris la pleine mesure de son travail pendant dans la compétition au sein du staff. Il précise que le début de préparation à Saint Etienne s’est très bien passé mais que le collectif France a beaucoup subi les déplacements pendant la préparation et la compétition (2200 km), ce qui amène à se questionner sur l’incidence des plateaux TV. La Norvège et le Danemark qui ont également des plateaux TV ont beaucoup moins voyagé. Il souhaite par conséquent que cela soit questionné auprès de beIN SPORTS.

S’agissant de la compétition, 19 joueuses ont été mobilisées au préalable avec la volonté d’intégrer progressivement des jeunes joueuses. Les joueuses cadres ont été mises au repos en septembre et octobre, dans la lignée d’une saison 2023-24 très éprouvante, afin qu’elles soient dans les meilleures conditions. Le collectif a été perturbé par la blessure de Méline NOCANDY, ce qui a probablement pesé dans les résultats. Le nouveau règlement a permis de travailler avec 19 joueuses pour en inscrire 16 sur la feuille de match. Le staff a souhaité utiliser cette possibilité de travailler avec un groupe élargi. Cela n’a pas été simple dans la mise en place et l’organisation mais il dit penser que cela a été opérant. Il exprime ses réserves sur une reconduction pour le Mondial 2025 du fait de la complexité pour le staff et pour les joueuses de gérer leur motivation et leur implication. Il dit avoir noté qu’il y a toujours un décalage entre les enjeux et les besoins des athlètes, la gestion de leur frustration et de leurs émotions, malgré les réunions avant et pendant la compétition, qui n’ont pas permis d’obtenir les résultats attendus.

L’Euro était la continuité des Jeux Olympiques. Il dit être un peu déçu du résultat sur les deux derniers matchs. Le Danemark est aujourd’hui redoutable et l’Equipe de France, qui ne l’avait pas rencontrée depuis 2021, l’avait battue difficilement d’un but. Cela a été un match compliqué car elles ont su contrer l’Equipe de France sur le jeu sur grands espaces, mettre la main sur le ballon en proposant des formes de jeu à 7 qui ont fait baisser la possession de l’Equipe de France et qui a, en outre, eu du mal à museler leurs joueuses cadres et fortes. Il se dit déçu sur ce match car sur toute la période précédente, l’Equipe de France avait progressé mais elle retombée dans des travers que sont l’inefficacité au tir et les pertes de balles. A la sortie des Jeux Olympiques, l’Equipe de France était la 6ème nation mondiale en termes défensif ; elle s’est repositionnée en 2ème position derrière la Norvège et est la meilleure nation sur le repli défensif. Dans le dernier carré, des indicateurs doivent alerter : un ratio de buts marqués sur les possessions de balles qui est bien inférieur à celui des Jeux Olympiques. L’Equipe de France n’a pas su élever son niveau d’efficacité au tir ce qui est rédhibitoire. Il estime aussi qu’il n’a pas été suffisamment tenu compte de la fatigue des joueuses cadres car il y a une perte significative du nombre de sprints et d’accélérations sur les deux derniers matchs. Il dit penser qu’il y a eu un manque d’audace dans la prise d’initiative lors des deux derniers matchs avec sans doute la volonté de ne pas perdre trop de ballons. Enfin dans le dernier carré, l’Equipe de France n’a pas été capable de battre ses adversaires directs dans les duels, ce qui était un point fort, et il est apparu également une incapacité à tirer à mi-distance. L’Equipe de France n’a pas été en en capacité de faire évoluer ses formes de jeu offensives, ce qu’il faudra réussir à faire dans les mois à venir.

Rémy LEVY dit penser qu’il y avait deux questionnements autour de cette compétition : d’une part le questionnement sportif assez classique et d’autre part s’agissant de la transition qui n’est jamais évidente sur de telles périodes avec un titre de championnes du Monde et la charge mentale énorme en lien avec les Jeux Olympiques en France. C’est là une satisfaction au niveau fédéral car malgré tous les changements dans le staff, la transition s’est effectuée parfaitement avec une implication totale pour faire avancer cette équipe. Sur le plan sportif, il craignait que la coupure mentale n’ait pas été assez longue mais globalement l’Equipe de France a fait une très belle première partie de compétition. De nouveaux défis attendant l’Equipe de France avec certaines cadres qui ne seront peut-être plus dans l’équipe dans quelques mois ou quelques années mais il estime que l’on peut globalement être très satisfait de cette équipe.

Nodjialem MYARO remercie pour ce retour très précis et délivré en toute humilité sur ces championnats d’Europe.

  • Préparation des championnats du Monde masculin 2025

Pascal BOURGEAIS rappelle que l’Equipe de France masculine est dans sa préparation finale des championnats du Monde avec une préparation très raccourcie. Pour la première fois le staff a été conduit à annuler le stage de préparation prévu à Noël à la demande des clubs étrangers qui ont demandé l’application stricte des règlements internationaux (le stage allait au-delà de la période réglementaire). En outre plusieurs joueurs étant en cours de réathlétisation la décision a été prise de ne pas maintenir ce stage pour les seuls joueurs évoluant dans des clubs français.

La préparation se poursuit désormais à Strasbourg avant la compétition qui sera organisée en quatre temps : la première semaine à Poreč, le tour principal à Varaždin puis, si la compétition se poursuit, les quarts et les demi-finales à Zagreb et la finale à Oslo.

L’ensemble du staff et des joueurs est très motivé après les Jeux Olympiques. Il souligne que dans le contexte de la préparation qu’il vient de rapporter il est extrêmement agréable de constater que les joueurs ont affirmé qu’ils voulaient porter ce maillot bleu, défendre les couleurs de la France dans les compétitions internationales et s’en donner les moyens y compris parfois en assumant quelques tensions avec leurs clubs employeurs. Cela va générer du dialogue et des discussions dans les négociations qui devront être menées tant du côté masculin que féminin avec les clubs professionnels, les ligues et les organismes représentatifs du monde professionnel du handball.

  • Mutation hors période d’une joueuse du PPF féminin

Pascal BOURGEAIS sollicite le Bureau directeur pour accorder une dérogation à une jeune joueuse bretonne dans le cadre du PPF qui, lorsqu’elle est rentrée au pôle, a rejoint un club pour répondre au cahier des charges du PPF lié à l’exigence de niveau de jeu. Le club qu’elle a rejoint lui a proposé d’évoluer en N1 mais ce club possédant un effectif de grande qualité elle n’a pu jouer que 35 minutes depuis le début de la saison, ce qui n’est pas en rapport avec son investissement et ses besoins pour progresser. Il est par conséquent proposé au Bureau directeur d’attribuer à titre dérogatoire une licence A à la joueuse Romy LE GALL, officiellement inscrite en site excellence Pôle Espoir Bretagne, dans le cadre d’une mutation du club de Roz Hand Du 29 (N1) au club de Lanester (N2) intervenant hors période au titre de la saison 2024-25 compte tenu de la cohérence du parcours sportif de la joueuse inscrite en structure PPF, de l’accord de toutes les parties prenantes et de l’existence d’un précédent suite à la décision favorable par le Bureau directeur pour une demande identique.

Les membres du Bureau directeur valident à l’unanimité cette demande d’attribution de cette licence A à titre dérogatoire.

  • Point réglementaire

Les membres du Bureau directeur se prononcent sur la composition de la commission nationale d’arbitrage proposée par son président et la commission des finances et du budget proposée par sa présidente.

  • Commission Nationale d’Arbitrage (CNA)

Olivier BUY, président de la Commission Nationale d’Arbitrage, propose aux membres du Bureau directeur la composition de la commission suivante :

  • BEAUFORT Benjamin
  • BOTTI Thierry
  • BOULHIMSSE Jamila
  • BUY Olivier, Président
  • CARMAUX Thierry
  • CATAN Emile
  • CORRET Sophie
  • DE SOUSA Marc
  • FARGE Ludovic
  • FERRANDIER  Frédéric
  • JADEL Patrice
  • KELLER Denis
  • MEYER Léo
  • PETIT Yannick
  • ROLLAND Jérôme
  • TERNEL Hervé
  • THEVENET Thierry
  • VALET Pascal

Les membres du Bureau Directeur approuvent à l’unanimité la composition de la CNA.

  • Commission des Finances et du Budget

Sabine DUREISSEIX, présidente de la Commission des Finances et du Budget, excusée, a proposé par mail aux membres du Bureau directeur la composition de la commission suivante :

  • ALPERIN Laurent
  • BOZOUKLIAN Krikor
  • DUREISSEIX Sabine, Présidente
  • GOUGEON Nicolas
  • MEDIAVILA François

Les membres du Bureau Directeur approuvent à l’unanimité la composition de la Commission des Finances et du Budget.

Marie-José GAUDEFROY rappelle que les ligues et comités ont reçu un courrier leur rappelant la procédure du circuit des vœux réglementaires. En raison des élections fédérales les dates de remontées des vœux ont été décalées au 20 décembre 2024 pour les vœux des ligues et au 31 décembre 2024 pour ceux des commissions nationales. Durant tout le mois de janvier, le livret des vœux sera constitué pour être présenté durant la première quinzaine de février aux territoires auxquels seront proposées quatre réunions de présentation. Ce livret sera ensuite présenté au bureau directeur puis au conseil d’administration.

  • Composition du nouveau COPIL ANS PSF

Nicolas MARAIS rappelle que le pôle territorial a la responsabilité du copil ANS PSF. Il se dit très satisfait de la passation entre Marion GUINOT, qui était la salariée en charge de l’ANS au sein de la FFHandball, et Justine BOUZAT, salariée également, grâce au tuilage qui a été effectué et à la connaissance de ce dossier de cette dernière qui l’avait en charge précédemment dans une autre fédération.

Le pôle territorial propose le renouvèlement de la composition du copil (détaillée en annexe), qui respecte la composition de la précédente olympiade. Nicolas MARAIS apporte quelques précisions :

  • le président de la commission d’éthique y sera ajouté dès qu’il sera connu ;
  • s’agissant des représentants des clubs, 30 candidatures ont été reçues et 2 ont été retenues ;
  • Sylvie MAIRE-UHMANN est ajoutée en sa qualité d’experte dans les groupements d’employeurs ;
  • Exceptée la Ligue de Corse, intégrée avec les territoires Ultramarins, un ou une élue de chaque territoire intègre ce copil, ce qui permettra le relai des informations au sein des COPIL territoriaux.  

Béatrice BARBUSSE souligne l’intégration à ce copil du président ou de la présidente de la commission d’éthique.

Les membres du Bureau directeur valident à l’unanimité la composition du nouveau COPIL ANS PSF.

  1. Programme 2028 : Mise en place d’un copil « logiciel fédéral GestHand »

Michel GODARD rappelle que la philosophie est de se saisir des thématiques du programme 2028 et d’y associer un copil pour traiter les problématiques en lien avec cette thématique.

Marie-Albert DUFFAIT rappelle que beaucoup d’interrogations sont remontées pendant la campagne sur GestHand et GestHand extraction avec des demandes de simplification et d’évolutions. Certaines demandes étaient formulées soit par méconnaissance de l’outil, soit par manque de formation. Ces formations dans les territoires ont commencé il y a deux saisons et doivent être poursuivies. Il indique par conséquent qu’un audit de GestHand sera mis en œuvre en lien avec les territoires et qu’un copil sera constitué. Il aboutira à une analyse de l’existant ainsi que les évolutions à envisager. Il précise par ailleurs qu’une fiche ressource CMCD est intégrée dans GestHand.

Nicolas MARAIS constate que ceux qui critiquent GestHand sont soivent ceux qui le connaissent mal. Dans un moment financier extrêmement contraint il milite pour conserver cet outil qui est de plus en plus performant tout en le faisant évoluer mais en évaluant la pertinence de ces évolutions. Il estime qu’il faut toutefois apporter une simplification dans son utilisation.

Fabrice ARCAS demande s’il est question de remettre en cause GestHand ou de le faire évoluer.

Marie-Albert DUFFAIT explique que certains remettent en cause le logiciel et son fonctionnement, mais souvent par méconnaissance. Ils demandent à faciliter son utilisation. Il ne faut pas oublier que beaucoup d’outils et de sujets sont liés à GestHand. Aussi sa remise en cause aurait de réelles conséquences.

Pascal BOUCHET dit penser que ce sont les résultats de l’audit qui détermineront s’il y a lieu de changer l’outil ou de le faire évoluer.

Marie-Albert DUFFAIT explique que l’idée est de mettre en place une stratégie de communication avec différents acteurs de terrain. Une fois que le groupe de travail aura été constitué les évolutions pourront être envisagées.

Laurent FREOA précise qu’une enquête va être menée pendant huit mois pour déterminer les éléments d’améliorations pour faciliter l’utilisation de GestHand et voir si l’outil est en capacité d’évoluer et de répondre à l’ensemble des besoins. Au terme de cette enquête, s’il en ressort que les besoins des utilisateurs ne peuvent pas être pourvus par GestHand d’autres pistes seront explorées.

  1. COC – Demandes de matchs avancés (traité juste après le point des AG)

Michel GODARD rappelle que le Bureau directeur a déjà traité des demandes de ce type. Il dit lui sembler que le Bureau directeur ne peut pas être la chambre d’appel de la COC et qu’il faut par conséquent faire évoluer ce point sur le plan réglementaire.

Fabrice ARCAS présente les trois demandes de matchs avancés reçues par la COC :

  • N2M : SAVIGNY / VANVES match initialement prévu le 22/23 février, demande d’avancer au 25 janvier -> Pas de motif particulier, simplement accord entre les deux clubs.
  • N2F : HERMINE KERNIC / LANESTER match initialement prévu le 19 avril, demande d’avancer au 12 avril -> Motif invoqué indisponibilité du gymnase.
  • U17F : PECHBONNIEU / PAU NOUSTY match initialement prévu le 1 mars, demande d’avancer au 22 février -> Motif invoqué, grouper les matchs de U17F et N2F de Pau Nousty, qui jouent ce week-end-là, également à Pechbonnieu. Un seul transport à prévoir au lieu de deux, en avançant d’une semaine.

Il précise que la COC s’est prononcée contre des demandes. Il rappelle que personnellement il est favorable aux demandes d’avancées de rencontre et estime qu’il faut également réglementer ces demandes à l’avenir.

Nicolas MARAIS estime que pour prendre une décision il faut que la demande soit motivée. Il dit comprendre la demande lorsqu’il y a une problématique de gymnase ou de rationalisation / mutualisation des déplacements mais pas lorsqu’elle n’est pas motivée.

Michel GODARD dit partager cet avis.

Marie-Albert DUFFAIT constate que de plus en plus de problématiques surviennent par rapport aux salles : des problématiques énergétiques avec des propriétaires des salles qui souhaitent les rénover et les bloquent le temps des travaux sans échanger avec les utilisateurs, des problèmes de sécurité et des problématiques liées aux multiples utilisations. Il dit ne pas avoir de réponse mais s’interroge sur la réponse à apporter sans tomber dans le piège des demandes non motivées.

Béatrice BARBUSSE dit être favorable à mettre en place une nouvelle réglementation pour introduire un peu de souplesse pour faciliter les prises de décisions de la COC puisqu’elle croit comprendre qu’il n’y pas d’accord unanime parmi les membres de la COC, très certainement parce que les raisons exposées par les clubs ne sont pas claires. Elle souhaite que dans la nouvelle réglementation soient identifiées les raisons qui semblent justifiées et légitimes pour aider les clubs et la COC à se positionner. Lorsque les demandes ne sont pas modifiées de manière précise elle estime que la COC peut prendre une décision. S’agissant de la troisième demande elle constate qu’elle est motivée, que cela va dans le sens du développement durable, de l’optimisation budgétaire pour le club, de la convivialité et de la socialisation pour le club grâce aux rencontres en commun.

Fabrice ARCAS précise que la prise de décision est remontée au Bureau directeur car au sein de la COC il n’y a pas de majorité qui se dégage concernant une prise de décision et le positionnement de la COC est de dire que toute demande d’avancer une rencontre est bloquée.

Marie-José GAUDEFROY estime que l’évolution réglementaire demandée devrait, à son sens, être portée par la COC mais elle croit comprendre que la COC ne voudra pas le faire compte tenu des désaccords internes à la commission sur ce sujet. Elle s’interroge par conséquent sur le porteur de cette nouvelle réglementation.

Gwenhaël SAMPER précise que le Bureau directeur peut acter d’une difficulté réglementaire relative à l’évolution du périmètre de compétence de la COC et prévoir dans le cadre réglementaire des motifs qui sont susceptibles de donner lieu à ce type de décision. En outre le Bureau directeur peut donner mandat à la CNSR pour réfléchir au sujet ; la CNSR étant une commission indépendante qui peut elle-même proposer des vœux dans le cadre du circuit des vœux.

Les membres du Bureau directeur refusent à l’unanimité la demande relative au match SAVIGNY / VANVES car la demande n’est pas motivée et donnent son accord aux deux autres demandes estimant que les motifs invoqués sont recevables.

–           USAM / Montpellier Féminin (HBF3M) :

Rémy LEVY pense que la méthode n’est pas satisfaisante, il dit penser qu’il faudrait réfléchir à créer une juridiction d’appel des décisions de la COC à l’instar de ce qui existe en LNH. Il constate que les questions posées montrent l’ambiguïté du sujet puisque les demandes présentées ne le sont pas par les clubs en raison d’un refus de la COC mais par la COC elle-même en raison d’une opposition interne. On demande par conséquent au Bureau directeur de prendre les décisions à la place de la COC car il n’y a pas d’unanimité sur le sujet. Il y a une réflexion politique à avoir sur le rôle des commissions de manière générale.

Il présente la quatrième demande qui est différente des trois cas précédents.

Il s’agit de la rencontre de N1F entre l’USAM Nîmes et le Montpellier Handball Féminin (HBF3M) qui devait se jouer le 25 janvier au Parnasse en raison du fort engouement suscité par cette rencontre. Il se trouve que cette salle n’est finalement pas disponible et que par conséquent l’USAM a sollicité un report au 8 février, première date de report. La COC a refusé en disant que l’USAM a la possibilité de jouer à Marguerittes. Il estime que cette réponse n’est pas admissible dans l’intérêt du handball féminin. La salle de Marguerittes est une salle qui peut accueillir environ 300 personnes en toute sécurité. Pour ce match il est attendu environ 2000 personnes si le match se joue au Parnasse. En outre les villes de Nîmes et Montpellier investissent beaucoup d’argent dans le handball féminin et veulent par conséquent créer de l’événementiel en y associant les partenaires. Il y a par conséquent la possibilité de faire un bel événement en reportant le match au 8 février. Il trouve par conséquent désolant qu’un refus ait été opposé. Il estime en outre qu’il faut s’interroger sur la portée politique des décisions fédérales. Ces deux clubs essaient de faire revenir le handball féminin au haut niveau. Par conséquent jouer ce match dans la salle de Marguerittes lui paraît indigne de l’enjeu. Par ailleurs, la FFHandball sollicite souvent les collectivités pour des événements des équipes nationales aussi il estime que ce n’est pas en mettant des freins aux projets territoriaux que les projets nationaux progresseront. Il sollicite du Bureau directeur qu’il accorde cette demande de report. Il précise que l’indisponibilité d’une salle est un cas de force majeure et que la COC a toute latitude pour appliquer les dispositions relatives à la force majeure.  

Philippe BANA dit partager le sentiment de Rémy LEVY sur la promotion du handball féminin et cette idée d’exception en attendant une modification réglementaire.

Didier MESOGNON rappelle qu’il n’y a pas à modifier les textes sur l’aspect réglementaire concernant les compétences de la COC. La CRL statue sur les décisions défavorables de la COC puis le Jury d’Appel est compétent par la contestation des décisions de la CRL. Il disait avoir compris que le Bureau directeur était d’accord pour modifier la réglementation, pas sur le champ de compétence de la COC mais uniquement sur les modalités selon lesquelles une rencontre peut être avancée. Il a été beaucoup question de la démocratie pendant la période électorale ; or, la démocratie commence par faire fonctionner les institutions.

Nicolas MARAIS dit partager la demande de Rémy LEVY : à partir du moment où l’équité sportive n’est pas remise en jeu, décaler une rencontre d’une semaine avec un intérêt aussi important ne doit pas poser de difficulté. Il estime également qu’en matière sportive les délais de recours doivent être raccourcis pour que les décisions soient prises avec une réactivité importante par rapport aux demandes afin que le déroulement des compétitions ne soit pas impacté.

Fabrice ARCAS adhère totalement à l’idée de jouer dans une belle salle autour d’un bel événement mais il rappelle qu’au moment de constituer les calendriers la COC sollicite des clubs leurs indisponibilités éventuelles. Le calendrier est publié en juillet donc il appartenait au club de réserver cette sale auprès de la municipalité dès la date de la rencontre connue. Or, le club a souhaité faire une conclusion de match le 6 décembre pour un match prévu le 25 janvier, soit hors délai par rapport aux règlements en vigueur, puis a informé la COC une semaine plus tard que le Parnasse n’était pas disponible. Il estime que si le club avait anticipé il y aurait eu une solution, notamment celle d’avancer la rencontre. Il est attaché à la promotion du handball féminin mais en comparant avec le secteur masculin, pour lequel toutes les conclusions sont effectuées pour l’USAM jusqu’à la fin de la saison, il constate que celle du secteur féminin ne le sont que jusqu’au 19 janvier. Il dit ne pas penser par conséquent que tout soit mis en œuvre au sein du club pour mettre en valeur l’équipe féminine. Il rappelle qu’il était favorable à avancer les rencontres mais se dit beaucoup plus réticent à les reporter.

Béatrice BARBUSSE confie être mal à l’aise car elle est une défenseuse du handball féminin mais elle ne souhaite pas que la FFHandball soit instrumentalisée en particulier compte tenu du contexte politique local. Elle dit penser que si le club de Nîmes avait vraiment l’envie, comme il le dit depuis deux ans, de développer un club de handball féminin professionnel il devrait y mettre les moyens. Elle rappelle que la demande a été effectuée hors délai et dit avoir par conséquent le sentiment que le report demandé vient régulariser l’incompétence du club dans la gestion de ce match. Elle dit néanmoins comprendre les enjeux sportifs.

Rémy LEVY explique que lorsque le calendrier a été publié en juillet la salle était disponible mais entretemps la ville de Nîmes a réquisitionné le Parnasse pour y organiser un événement qui se déroule sur une semaine. Il dit ne pas comprendre le rapport avec les conclusions de l’équipe masculine.

Fabrice ARCAS précise qu’il n’y a jamais eu de demande de conclusion concernant cette rencontre.

Rémy LEVY veut bien admettre une négligence administrative d’un club mais estime que cela ne doit pas pour autant remettre en cause l’événement envisagé autour de cette rencontre.  

Nodjialem MYARO dit être favorable à ce que ce match se joue avec un maximum de public pour faire la promotion du handball féminin. Au vu des informations disponibles elle s’interroge sur la possibilité d’adresser un courrier au club pour lui rappeler les différentes procédures.

Fabrice ARCAS indique que la COC procède déjà à des relances auprès des clubs qui ne sont pas dans les délais pour effectuer les conclusions de match.

Nodjialem MYARO estime que ce courrier qui émanerait du Bureau directeur pourrait aller au-delà pour responsabiliser les clubs et les sensibiliser dans le cadre de leur projet.

Marie-Albert DUFFAIT souhaite un retour au terrain et aux contraintes imposées aux clubs. Il estime que les mentalités doivent évoluer car lorsqu’une municipalité met un veto sur un gymnase il est très compliqué de faire infléchir la municipalité.

Fabrice ARCAS dit entendre le fait que la municipalité reprenne la main mais il estime que si la conclusion de la rencontre avait été faite en amont et que l’indisponibilité de la salle avait été connue par la suite la situation aurait été différente. La volonté de jouer au Parnasse n’a jamais été exprimée officiellement par le club. Il estime par ailleurs que ce n’est pas le rôle de la COC de rappeler aux clubs leurs obligations.

Les membres du Bureau directeur accordent la demande de report tout en décidant qu’un courrier sera adressé au club de l’USAM pour lui rappeler le cadre réglementaire relatif, notamment, à la saisie des conclusions de matchs.

  1. Conseil d’Administration des 21 et 22 mars 2025

Michel GODARD invite les membres du Bureau directeur à lui transmettre les sujets qu’ils souhaitent voir mis à l’ordre du jour au-delà des sujets « classiques ». Il y aura en outre un temps de travail interactif.

  1. Assemblée générale 2025

Michel GODARD demande aux présidents de commissions de lui adresser les bilans de leur commission respective.

Il indique par ailleurs que va être mis en place un agenda partagé des évènements qui se déroulent à la Maison du Handball.

  1. Questions diverses

Pascal BOUCHET indique avoir été informé qu’il y aurait un problème pour les licenciés qui sont soumis au contrôle d’honorabilité du fait de leur fonction et qui doivent remplir l’attestation en cours de saison lorsqu’ils fêtent leur 16ème anniversaire sans pour autant en être avertis.

Gwenhaël SAMPER confirme qu’il n’y a pas de communication dans ce sens pour alerter sur le fait qu’en cours de saison il pourrait être imposé pour une personne déjà licenciée de devoir fournir cette attestation d’honorabilité. Néanmoins ils sont censés avoir reçu une demande de remplir cette attestation envoyée via GestHand au moment de leurs 16 ans.

Nicolas MARAIS confirme que c’est bien le cas.

Pascal BOUCHET souhaite partager une problématique en lien avec les nouvelles dénominations des diplômes et les conséquences pour la CMCD. Les clubs nationaux n’avaient pas reçu la fiche initiale qui est habituellement envoyée en septembre / octobre ce qui a suscité de l’inquiétude auprès des clubs.

S’agissant de la candidature de la ligue Région Sud pour organiser l’assemblée générale 2028 il indique avoir anticipé la demande, d’une part, car cette année correspondra à la fin de la présidence de Philippe BANA qui est originaire de la région, d’autre part, en raison de l’attractivité de la région qui nécessite d’anticiper pour bénéficier de tarifs raisonnables.

  • Le débat – CMCD : présentation et « possibles évolutions » ? (document figurant en annexe)

Marie-José GAUDEFROY évoque la note d’orientation relative à la CMCD publiée en fin de semaine tout en précisant que les nouvelles appellations pour les diplômes d’entraîneur ne seront effectives dans GestHand qu’en février. Par conséquent une nouvelle note sera adressée à tous les clubs dès que la mise à jour sera effective.

Elle présente les évolutions qu’elle souhaite mettre en place à court terme, précisant que ces évolutions ne nécessitent pas d’évolutions informatiques :

  • La problématique de la récidive : aujourd’hui un club est dit récidiviste s’il est pénalisé une nouvelle fois quel que soit le domaine dans lequel il a été pénalisé lors de la première infraction. Elle souhaite qu’il y ait désormais une distinction entre les domaines pour faire application de la récidive
  • Le droit à l’erreur : si un club n’a pas été défaillant sur une période à définir il ne serait pas pénalisé lors de sa première infraction en revanche cette situation serait prise en compte dans le constat des infractions.

A moyen terme, un travail va être effectué sur la valorisation mais cela nécessite une étude plus approfondie.

Parallèlement va être engagée une réflexion globale à long terme sur la CMCD et sur son avenir. L’intérêt sera de rencontrer les territoires mais ce projet n’aboutira qu’à la fin de la mandature.

Michel GODARD remercie les membres du Bureau directeur. Il dit continuer à réfléchir aux améliorations qui peuvent être apportées à ces réunions avec toujours l’idée de nourrir le débat.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 14h00.

Le prochain Bureau directeur est prévu le vendredi 14 février 2025 à 12h00.

Philippe BANAMichel GODARD
PrésidentSecrétaire général

ANNEXES

PROPOSITION COMPOSITION COPIL FEDERAL ANS PSF 2025-2028

Conformément aux attentes de l’ANS, le pôle territorial propose le renouvellement du COPIL fédéral ANS PSF 2024-2028 avec la composition suivante :

  • Le président de la FFHandball ou son représentant : Nicolas MARAIS (Normandie)
  • Le président de la commission d’éthique fédérale : En attente de son élection
  • Les élu(e)s en charge des politiques territoriales dont LUM :
  • Paula BARATA (Auvergne Rhône Alpes)
  • Michaël BOUTINES (Occitanie)
  • Delphine BRETON (Grand-Est)
  • Jean-Louis DUGRAVOT (Grand-Est)
  • Etienne MEROP (Nouvelle-Aquitaine)
  • Jeannick MOREAU (La Réunion)
  • Gina SAINT PHOR (Guadeloupe)
  • L’élue en charge des finances : Sabine DUREISSEIX (Bourgogne Franche Comté)
  • Deux représentants de ligues :
  • Daniel VILLAIN (Centre Val de Loire)
  • Angeline PRUVOST (Hauts de France)
  • Deux représentants de comités :
  • Krikor BOZOUKLIAN (Région Sud)
  • Michel HOUDBINE (Pays de la Loire)
  • Deux représentants de clubs :
  • Gérard CANTIN (Handball Club du Haut Pays Bigouden – Bretagne)
  • Samir MESROUR (Pantin HBC – Ile de France)
  • Le DTN et la DTN adjointe en charge de la campagne :
  • Pascal BOURGEAIS
  • Sylvie PASCAL-LAGARRIGUE

D’autres membres de la DTN, en charge des thématiques abordées dans le cadre du PSF, pourront être sollicités (Performance Sociale, IFFE, PPF, ParaHand, Arbitrage…).

  • Une experte emploi / groupements d’employeurs : Sylvie MAIRE-UHMANN
  • Des salariées FFHandball :
  • Justine BOUZAT
  • Nathalie DELORD
  • La référente à l’Agence Nationale du Sport (invitée) : Virginie LAMOTTE


PRESENTATION DU DEBAT – PROJET CMCD