Le demi-centre du HBC Nantes a confié son sentiment à l’issue de la demi-finale perdue par son équipe face à Berlin, en demi-finale de la Ligue des Champions.
Quel est votre premier ressenti après cette défaite ?
Franchement, c’est un mélange de frustration, de déception et même de colère contre nous-mêmes. On est complètement passés à côté, et c’est d’autant plus dur que c’était un événement énorme. Eux, ils ont montré qu’ils étaient meilleurs. Il n’y a rien à dire.
Ça fait quelques semaines qu’on est en perte de vitesse en championnat, et ça s’est clairement vu ce soir. Et quand tu joues contre le champion d’Allemagne, ça ne pardonne pas. Même sans Gitsel, ils ont montré qu’ils avaient un collectif très solide. Offensivement, ils sont très costauds, et leur gardien… il a fait un énorme match. Il est rentré dedans dès le début. Quand il est en confiance comme ça, c’est très dur. Il faisait des arrêts à six mètres, ça casse une équipe, surtout sur les premières minutes. Après, on doute, et eux en profitent.
Vous vous êtes dit quoi à la mi-temps ?
Qu’on ne pouvait pas faire pire, qu’il fallait croire à la magie de Cologne. Le stress du début était passé, on voulait jouer notre vrai handball. Mais ça n’est jamais vraiment venu. À chaque fois qu’on avait une ouverture, on faisait une perte de balle un peu bête. On n’a jamais eu les ballons pour leur faire vraiment peur. Et au fond, je ne suis même pas sûr qu’on y ait vraiment cru, collectivement.
Il reste un match pour la 3e place. Comment le préparer ?
Il faudra montrer un autre visage. On n’a pas le droit d’enchaîner deux matchs comme ça, surtout avec les supporters qui ont fait le déplacement. Il faut finir la saison correctement, pour le club, pour les fans, pour nous. Sinon, on sort de cette saison avec un goût d’inachevé, voire d’échec. Et ça, on ne peut pas l’accepter.