Xavier BARACHET (Arrière droit de l’équipe de France) : « Il faut retenir la solidarité, la cohésion d?un groupe qui n?a pas éclaté, est resté concerné malgré la tempête. Il va falloir redoubler d?efforts et mettre en avant les erreurs et les dysfonctionnements par rapport aux années précédentes. Chacun va désormais retrouver le quotidien de son club, concentré sur ses échéances. Il faut tourner cette page tout en gardant à l?idée les stratégies qui n?ont pas fonctionné. »Grégoire DETREZ (Pivot de l?équipe de France) : « L?important n?était pas de produire un beau niveau de jeu. Les joueurs les plus expérimentés ont traversé une période délicate, eux qui étaient habitués à dominer de la tête et des épaules le handball mondial. On avait simplement envie de relever la tête et ne pas subir un nouvel échec pour se rassurer et préparer la suite. Chacun va vouloir se retrouver seul, se ressourcer pour se reconstruire. Quand tu as la chance de participer à une grande compétition et même si ce match était pour l?honneur, tu ressens beaucoup d?excitation. Je connaissais mon rôle, je me suis appliqué pendant un mois à faire de mon mieux. Je suis donc satisfait d?apporter ma contribution tout en me faisant plaisir. C?est la récompense de mon travail. » Thierry OMEYER (Gardien de l’équipe de France) : « L?analyse à chaud n?a pas énormément de valeur. Il faudra prendre le temps de décortiquer chaque match pour pointer toutes les difficultés. La longue préparation pour les Jeux va nous permettre de prendre les bonnes orientations. A tête reposée, on pourra analyser plus sereinement les manquements de l?équipe de France. »Claude ONESTA (Entraîneur de l’équipe de France) : « C?est un type de match franchement difficile à aborder lorsque l’on a tiré un trait sur l’enjeu majeur. Qu?est ce que vous voulez que le staff reproche à une équipe qui a déjà tout donné, sans réussite ? On ne peut pas attendre d’elle qu?elle repousse encore ses limites et exiger l?impossible. »
Didier DINART (Pivot de l’équipe de France ): « Le collectif s?est ébréché petit à petit au fil de la compétition. On s?incline d?entrée face à l?Espagne alors qu?on n’avait jamais perdu une rencontre d?entrée de jeu. On se dit qu?on va se racheter. Cette réaction apparaît face aux Russes. Mais on ne confirme pas face aux Hongrois. Cette échec signifie simplement que chacun est humain, vulnérable et ce qui est valable aujourd?hui ne présage en rien de l?avenir. Chacun doit faire un travail sur soi et travailler. »