La gardienne tricolore, une des rares joueuses françaises à avoir surnagé face à la Norvège, résume toute l’importance de la rencontre du jour face à la Hongrie.


La gardienne tricolore, une des rares joueuses françaises à avoir surnagé face à la Norvège, résume toute l’importance de la rencontre du jour face à la Hongrie.

Revenons brièvement sur la défaite concédée face à la Norvège (33-22). Ce qu’on a envie de dire c’est « vivement la Hongrie » !
« Oui, c’est ce qu’on s’est dit, vivement le match face à la Hongrie. Mardi, on a connu une soirée difficile. On s’y attendait. C’était la Norvège, leur premier match de l’Euro chez elles. Elles ont affiché beaucoup d’envie. Elles n’ont pas l’habitude de douter ; donc quand elles ont lancé la machine, elles ne s’arrêtent plus. On s’est retrouvé en grande difficulté. »

Est-ce que ce résultat t’inquiètes ?
« Cela n’est pas forcément inquiétant. Même si ça ne fait jamais plaisir, c’est même assez douloureux de s’incliner sur un tel score. Mais ça n’est pas si grave. On l’a dit, on le sait, le match le plus important, le match-clé, c’est celui de ce soir face à la Hongrie. On l’a déjà bien préparé. Il faut garder à l’esprit que pour espérer quelque chose de bien, il faut gagner les deux prochains matchs. Cela n’est pas plus compliqué que ça. »

Un mot sur la Hongrie, adversaire du jour, qui se présentera sans son maître à jouer, Anita Görbicz (blessée au doigt juste avant l’Euro, ndlr)…
« Oui, sans Görbicz. Tant mieux. Même si c’est dommage pour elle. C’est une pièce maîtresse du collectif hongrois. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’il y a des jeunes joueuses qui de fait, ont l’opportunité de prouver des choses. Elles vont avoir à coeur de s’afficher. Il faut se méfier. »