A l’aube du premier match des Bleues à l’Euro face à la Norvège, Amélie Goudjo, capitaine de la troupe, confie ses impressions.


Amélie, vous êtes arrivées samedi soir à Lillehammer. Tes premières impressions ?

On avait été prévenu par « Gégé » (Gérard Juin, médecin de l’équipe de France ndlr). C’est assez troublant le jour qui ne dure que quelques heures. Le peu de luminosité. Samedi, en arrivant, il était 17 heures, on se sentait lasses. Mais nous nous sommes promenés ce matin (dimanche) avant l’entraînement, et là, ça va mieux. On s’est adapté. Et le froid, finalement, c’est supportable. J’ai souvenir de Saint-Petersbourg, il y a cinq ans, c’était terrible.

Vous avez découvert la salle dimanche matin, celle de 1999, celle où vous allez jouer la Norvège demain…
C’était bien sûr plus impressionnant dans mon souvenir. Parce qu’en 1999, elle était pleine, tout le monde était en rouge. Mais c’est énorme. J’imagine que demain, ça va être quelque chose. C’est toujours un moment particulier de découvrir le lieu où l’on va jouer. A la fin de l’entraînement, j’ai demandé à Allison si elle avait de bonnes « vibes ». Elle m’a dit que oui.

Demain, vous retrouvez la Norvège, chez elle, à Lillehammer… Comment tu te sens ?
J’y pensais ces derniers jours. Il faut quand même mesurer la chance qui s’offre à nous de jouer ce match-là. Dans une salle pleine, qui sera contre toi. C’est énorme. Je me souviens de 1999, j’étais devant mon petit écran, je n’avais jamais autant vibré de toute ma vie. Là, je me dis que je vais y être. Maintenant, on va le jouer ce match, en profiter … mais le jouer !