Cédric Burdet a pris le relais de Jérôme Fernndez au poste d’arrière droit à la suite de la blessure du Barcelonais. Sa douleur au dos oubliée, il a proposé un jeu libéré et particulièrement efficace en défense.


Claude Onesta était satisfait. De la prestation des Bleus, bien sûr. De celle de Cédric Burdet également. « Je suis content pour lui, sourait le électionneur. Il a été tellement décrié. Considéré comme le maillon faible de l’équipe… » Diminué par une douleur au dos – conséquence du long voyage en avion – le gaucher de Montpellier souffrait en silence. Non utilisé lors du premier match face à au Brésil, il avait fait une brève apparition contre la Chine. Puis, la blessure de Fernandez a forcé le destin. Samedi, face à l’Espagne, Cédric a amplement investi l’espace, pris ses repères.  » Je pense ne pas être si loin de mon niveau optimal , constatait-il. Petit à petit, les jambes reviennent. Je manque encore d’explosivité pour que les sensations soient parfaites. « 

« Je redoutais le secteur offensif »

Bien sûr, quand le forfait de Fernand a été officialisé, le gaucher a senti la pression tomber sur ses épaules. Mais il a su la gérer. Et s’exprimer.  » Je redoutais davantage le secteur offensif. Mais je crois qu’il ne faut pas refuser de prendre des tirs. Et c’est ce que j’ai fait « . Les statistiques du match ne lui rendent pas forcément honneur (2/6). David Barrufet dans les buts ne l’a pas aidé. Mais chaque fois qu’il est allé tenter sa chance, l’initiative était justifiée.

Mais c’est surtout en défense que Burdet s’est montré le plus solide.  » J’avais de bonnes sensations avec Didier (Dinart) « . Toujours ponctuel, jamais à la faute, l’arrière tricolore s’est avéré utile, puis efficace. Et c’est bien là tout le bien qu’on pouvait lui souhaiter.