Elles forment un des plus beaux duos de gardiennes de l’histoire du handball féminin. Jeunes, talentueuses et… charmantes, partez à la découverte d’Amandine Leynaud et de Cléopâtre Darleux dans le premier épisode des portraits du jour.
AMANDINE LEYNAUD : LA PROMISE
Il lui a fallu composer. Grandir dans l’ombre d’une des plus grandes. Investir une zone de solitude chargée de souvenirs, des exploits de son illustre aînée. Amandine ne s’est jamais défilée. S’est imprégnée de la proximité de Valérie Nicolas pour apprendre. N’a jamais renoncé. Certainement pas après cette vilaine entorse du genou, à peine débarquée à Metz. Pas même en 2006 quand Linda Pradel lui a été préférée par Olivier Krumbholz pour prendre part à l’Euro suédois. Il n’était peut-être pas temps, encore, de s’exposer. Bien que, du côté de la Lorraine, il se murmurait déjà le plus grand bien de cette jeune femme douce et discrète. Ses réflexes, sa tranquillité forçaient l’admiration….Lire la suite en cliquant sur l’image
CLEOPATRE DARLEUX : LA RESOLUE
Elle sait ce qu’elle veut, mais ça ne l’obsède pas. Elle a toujours su ce qu’elle voulait. Se surpasser. Convaincre. Peut-être même séduire. Avec ses charmes et ses atouts. Avec toute sa spontanéité. Cléopâtre Darleux a très tôt intégré le fait qu’elle ne serait pas grand-chose sans l’investissement proportionné. Sans efforts. Rien ne la prédestinait à ce rôle de technicienne de surface. Elle était même plutôt ciselée pour la largeur du rectangle. Pas forcément plus physique qu’une autre. Peut-être un peu gauche. On dit qu’elle savait alors à peine courir, à peine mettre un pied devant l’autre… Mais elle avait cette force intérieure. Elle avait compris bien avant ses semblables que le travail, la prise de risques seraient ses compagnons de chaque minute. Marie-Christine Colignon, la « Balou » de ses premiers pas alsaciens, puis, plus tard à Paris Philippe Médard, le grand « Mémé », ont trouvé les mots, appris les gestes pour la confronter à la réalité.Lire la suite en cliquant sur l’image