La première est la joueuse la plus capée des Bleues, la seconde une des benjamines des Femmes de Défis. Raphaëlle Tervel et Claudine Mendy illustrent parfaitement le mariage entre deux générations qui vivent en parfait accord.RAPHAELLE TERVEL : L’INDISPENSABLE
Elle sait tout. Les chiffres, l’histoire, les méthodes. Demandez-lui n’importe quoi ! Le score d’un match de poule du Mondial 2001, les systèmes tactiques des quatre coins du monde… Raphaëlle Tervel est une experte. Une méticuleuse. Une passionnée. Elle vit son sport plus qu’aucune autre. Se nourrit des données, des scénarios. Des schémas défensifs, des enclenchements. Rien ne lui échappe. Chaque épisode de son long parcours en bleu-blanc-rouge est précautionneusement couché sur ses cahiers de notes. Sans exception aucune.Lire la suite en cliquant sur l’image
CLAUDINE MENDY : LA BENJAMINE
Il n?y a pas si longtemps, elle brillait encore sur une autre surface. Dans un autre costume. Loin des parquets, loin des ballets collectifs. Drapée dans un kimono blanc, pieds nus sur les tatamis, Claudine collectionnait les médailles. Championne de France UNSS, en individuel, par équipe… Le judo français tenait sans doute là un de ses espoirs. Mais la gamine des Yvelines, convaincue par un de ses professeurs de sport de collège, se laisse tenter par le jeu à sept. Et se découvre une curiosité, un intérêt pour la chose. Le club de Mantes l’accueille. Comprend très vite qu’il tient là un phénomène. Les mots de Patrice Folliot, entraîneur de l’époque, accréditent la thèse. En trente ans de carrière, le technicien n’a jamais vu une joueuse de cette trempe. Grande, futée, terriblement douée. Il ne faut pas s’étonner, alors, si le nom de « Clo » commence à circuler. On le murmure dans les travées des parquets nationaux. Les grands clubs français la convoitent. Elle choisira Le Havre en 2007. Elle n’a alors que 17 ans.Lire la suite en cliquant sur l’image