Réactions après la défaite face au Brésil.


Olivier KRUMBHOLZ (entraîneur de l?équipe de France) : « C?est dommage car on a réussi une belle première mi-temps. Le contexte a ensuite été très difficile, comme on le prévoyait. L?attaque a complètement déjoué face à l?agressivité des Brésiliennes. On est devenu totalement fébrile en seconde période, alors qu?on était totalement serein en première. On n?a pas mis le but ou les deux buts qui auraient pu nous maintenir dans le match. En deuxième mi-temps ça n?était plus du handball, mais du rugby. Elles ont joué cette carte jusqu?au bout, elles ont fait du hourra handball et on n?a pas su résister. Je ne sais pas si c?est par manque d?expérience, je ne sais pas non plus si d?autres équipes auraient pu résister? »

Amandine LEYNAUD (gardienne des Bleues) : « On aurait dû se reposer sur la défense quand ça n?allait pas en attaque, mais les filles ont été plus hésitantes, elles allaient moins toucher les Brésiliennes, et contre ce genre d?équipe ça ne pardonne pas. C?est un engrenage, j?ai l?impression qu?on a commencé à douter en attaque et que du coup, on se regardait en défense en se demandant ce qu?il fallait faire de l?autre côté du terrain. On était moins concentré, en particulier sur Pinheiro qui nous a fait très mal au moment le plus important. Ca me surprend plus ou moins, car on n?est pas la meilleure équipe du monde, il faut rester les pieds sur terre. Je sais qu?on est toujours fragile, et que si on n?a pas notre défense, on perd. »

Amélie GOUDJO (pivot et capitaine des Bleues) : « On s?est pris un truc incroyable? C?était le jour et la nuit, la France aux deux visages. On a connu une super réussite en première mi-temps, et en deuxième on a été en difficulté dans tous les secteurs, contre des Brésiliennes survoltées, portées par une grande gardienne. Pour moi c?est d?abord un problème défensif. On n?est pas allé complètement au combat. C?est facile d?être bien quand on met des lucarnes incroyables? Mais c?est quand on est dans le dur qu?il faut se resserrer en défense. Il n?y a pas eu cela en deuxième période. Ca complique tout. »

Camille AYGLON (arrière droite des Bleues) :
« On a éteint la lumière à la mi-temps, après une première période de rêve, où on a un peu tout réussi. Une mi-temps parfaite, et ensuite la pire des mi-temps? Ca n?est pas dû à un relâchement dans nos têtes, à la mi-temps on savait ce qui nous attendait. C?était une guerre de tranchées, on ne trouvait plus de solutions. On jouait trop près de la défense et on se faisait enterrer le ballons, avec une neutralisation toutes les deux passes? »

Deonise CAVALEIRO (arrière droite du Brésil) : « On y a toujours cru. Dans nos têtes on ne pouvait pas perdre ce match. En deuxième mi-temps on a montré le jeu du Brésil, avec une motivation extrême, une défense 1-5 et une gardienne qui ont fait la différence. »