Débarqué en France, du côté de Nantes, il y a un peu plus de trois ans, l’ailier espagnol Valero Rivera ne regrette pas son choix. Bien au contraire. Il a trouvé, de l’autre côté des Pyrénées, une terre d’exil délicieuse et un championnat compétitif où il ne cesse de s’épanouir.


– « Valero, vous avez confié dans la presse française il y a quelques mois que le club de Nantes vous avait permis d?être champion du Monde, ce qui voulait dire que vous avez pu intégrer la sélection espagnole grâce à votre rôle à Nantes. Pourquoi ?
Tout simplement, parce que c’est un club qui a cru en moi, en mes capacités, mon niveau de jeu. Dans lequel j’ai eu à mon arrivée et j’ai toujours la confiance de mes entraîneurs. Et puis, j’ai pu m’exprimer, jouer sans subir la pression de mon nom sur les épaules. (NB : il est le fils de l’ancien entraîneur de l’équipe d’Espagne, actuellement entraîneur du Qatar)

– Vous avez joué en Espagne, d?abord à Barcelone puis dans trois autres clubs avant de rejoindre Nantes et la France en 2010 ; qu?est-ce qui a motivé votre décision ?
L’Espagne et son championnat traversent une période économique difficile. Et, comme je vous le disais, c’est plus facile pour moi de jouer à l’étranger en raison de mon nom. Quand Nantes m’a exposé son offre il y a quatre ans, je n’ai pas réfléchi bien longtemps. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise dans ma carrière de joueur.
– Que pensez-vous du niveau du championnat de France ? et celui de l?équipe de France ?

J’ai entamé ma quatrième saison en France. Et le championnat de Division 1 en LNH devient de plus en plus fort et compétitif. Pour moi, après la Bundesliga en Allemagne, c’est le meilleur championnat. Quant à l’équipe de France? C’est une équipe exceptionnelle. Et je ne suis pas étonné qu’elle soit encore au rendez-vous.
– Est-ce que la France est votre deuxième pays ?

Oui ! Mon amie est française et notre fils est né à Nantes. Je me sens simplement très, très bien en France. »