Battus samedi dernier en finale de la Coupe de France par Montpellier, les Parisiens espèrent bien succéder aux Héraultais vainqueurs de la Ligue des Champions en 2003, la seule et unique remportée par un club français. Dans les entraves de l?AccorHôtels Aréna, Nikola Karabatic ne s?est pas dérobé pour évoquer la lourde défaite en Coupe de France. « Bien sûr il y a de l?inquiétude car si on n?a pas réussi à gagner contre Montpellier, le 4e du championnat, alors on aura des difficultés face à Kielce. Le demi-centre a pointé aussi la nécessité de se faire violence sur des grands matches et d?élever notre niveau de jeu individuel et collectif. » Avec cinq finales de Ligue des Champions au compteur, le Parisien a déjà remporté le Trophée à trois reprises, sous trois maillots différents et dans trois pays : il est le seul joueur à avoir réussi cette performance. Quant à Thierry Omeyer, il peut doubler le Roc en soulevant le précieux Trophée dimanche. Didier Dinart, jeune retraité, a disputé sept finales pour quatre titres remportés (2003, 2006, 2008 et 2009) tandis que Titi n?a eu besoin que de 6 finales pour rafler quatre titres (2003, 2007, 2010 et 2012). L?adjoint de Claude Onesta sera évidemment le premier supporter du Paris SG HB, son dernier club, où évoluent de nombreux Experts qui débuteront le 23 juin la préparation aux J.O.
Du caractère
Nikola Karabatic était déjà de l?aventure de Montpellier qui avait renversé le Pampelune de Jackson Richardson en 2003 puis avec Kiel en 2007 sous la férule d?un certain Noka Serdarusic, son entraîneur aujourd?hui à Paris. Tenant du titre avec Barcelone, Niko compte bien mener Paris au titre suprême dans la Lanxess Arena de Cologne mais il est bien conscient du niveau d?exigence nécessaire pour réussir dans cette entreprise « Nous avons un nouvel entraîneur et l?équipe est encore en construction. Il y a beaucoup de lacunes et nous avons encore du travail devant nous. Nous ne sommes pas favoris sur ce Final Four, c?est clair. » Le capitaine du Paris SG HB, Daniel Narcisse, a lui promis de panser les plaies de ses partenaires touchés par la défaite de samedi dernier. « La saison n?est pas terminée et il faudra trouver des solutions et des mots pour les joueurs qui avaient les visages défaits dans le vestiaire. À nous de démontrer ce week-end prochain que l?équipe a du caractère. »
Kiel forcément favori
Si Kiel n?a plus remporté la Ligue des Champions depuis 2012, le club allemand (où évolue à nouveau Igor Anic) est le favori pour succéder à Barcelone. La formation allemande comptera aussi sur ses supporters, un avantage non négligeable dans un tel chaudron. Avec aussi les Hongrois Veszprem, finalistes l?an passé, et le club polonais de Kielce qui dispute son 3e Final Four, tous possèdent une longueur d?avance sur Paris. Le club de la Capitale devra donc trouver de sacrés arguments pour renverser Kielce et plus encore en finale. L?été dernier en Pologne, le match de préparation entre les deux clubs avait abouti à un score nul. Les Parisiens devront peut-être passer par les prolongations pour concrétiser leur ambition.
Final Four à Cologne : à suivre sur beIN SPORTS 3Samedi 28 mai à 15h15 : Kielce – Paris SG HB
Samedi 28 mai à 18h00 : Kiel – Veszprém