« On savait que tous les matchs seraient difficiles en LFH mais, face à Dijon, une équipe promue, on ne s?attendait pas à perdre. On s?est pris une grosse claque et le coach (Jérémy ROUSSEL) n?était pas content. On a refait de la vidéo pour revoir nos erreurs, il nous a un peu bousculées et on s?est projeté sur le match de Ligue des Champions. Après cette défaite à Dijon, j?avais un peu peur car je ne savais pas comment on allait se comporter. Je suis très orgueilleuse et j?espérais qu?on ne se laisserait pas faire face aux Roumaines. » L?éclatante victoire de +10 face à Baia Mare (34-24) a validé ce sursaut d?orgueil. Mercredi soir, Nina KANTO et ses coéquipières ont aussi pris la mesure des Havraises pour se hisser à la 2e place du classement de la LFH. « Il nous fallait absolument gagner face au Havre pour arrêter de passer du tout au rien. Il fallait prendre aussi les trois points pour figurer sur le podium avant la trêve internationale », souligne Grâce ZAADI avant d?ajouter : « nous avons un très bon projet de jeu qui me fait rêver. À Metz, une nouvelle ère est lancée et notre force est collective. »Malgré les deux succès solides sur Baia Mare et Le Havre, le champion de France en titre, qui n?a pas recruté cette saison, manquerait-il de constance ? « Nous sommes toutes conscientes que nous sommes capables de faire des bons matchs comme des matchs très moyens. Nous devons travailler sur la constance, c?est ce qui fait la force des grosses équipes. Mêmes fatiguées ou si nous ne sommes pas en réussite, il faut arriver à maintenir un certain niveau et s?appuyer sur des savoir-faire, détaille Grâce ZAADI qui lorgne avec envie sur le programme du mois novembre : en plus des rendez-vous de la LFH, réception du MKS Selgros Lublin (9 novembre) puis 6 jours après (15 novembre) les Norvégiennes de Larvik. Enfin, les Messines boucleront cette première phase de la Ligue des Champions en Roumanie face à Baia Mare (21 novembre). Si elle est à nouveau convoquée par Alain PORTES, Grâce ZAADI enchaînera aussi avec la 2e étape de la Golden League en Norvège (27 au 30 novembre) puis la préparation pour l?Euro en Hongrie et Croatie (7 au 21 décembre).Appelée pour la 1e fois en équipe de France lors du France-Slovaquie disputé à Rouen il y a tout juste un an, Grâce ZAADI fait partie des joueuses sur lesquelles le sélectionneur Alain PORTES s?appuie depuis son arrivée. « J?espère toujours être convoquée mais le sport va très vite et il y a de très bonnes joueuses en LFH. J?attends toujours d?avoir la convocation pour jubiler et faire mes plans. Je sais que j?ai marqué des points, comme d?autres joueuses mais je ne suis pas une joueuse cadre. » Et de confier les faits marquants de sa première année en bleu : « Lors de ma première sélection, on m?a remis un bouquet de fleurs que j?ai gardé et je me souviens avec intensité de la Marseillaise dans la Kinder Aréna. Ensuite, c?est mon premier match au Mondial face au Congo. Je m?en souviendrai toute ma vie. J?avais oublié mon maillot à l?hôtel, c?était la première fois que cela m?arrivait. Je n?ai osé en parler à personne, j?étais dans une panique totale. Heureusement Edina BORSOS (manager de l?équipe de France) est extra, elle prend toujours les doubles. » La demi-centre de 21 ans revient aussi sur le fameux quart de finale perdu d?un but face à la Pologne lors du Mondial 2013. « J?étais un peu malade et j?ai été peu utilisée car je n?étais pas de dedans. Ce match nous laisse encore beaucoup de regrets. »
« On savait que tous les matchs seraient difficiles en LFH mais, face à Dijon, une équipe promue, on ne s?attendait pas à perdre. On s?est pris une grosse claque et le coach (Jérémy ROUSSEL) n?était pas content. On a refait de la vidéo pour revoir nos erreurs, il nous a un peu bousculées et on s?est projeté sur le match de Ligue des Champions. Après cette défaite à Dijon, j?avais un peu peur car je ne savais pas comment on allait se comporter. Je suis très orgueilleuse et j?espérais qu?on ne se laisserait pas faire face aux Roumaines. » L?éclatante victoire de +10 face à Baia Mare (34-24) a validé ce sursaut d?orgueil. Mercredi soir, Nina KANTO et ses coéquipières ont aussi pris la mesure des Havraises pour se hisser à la 2e place du classement de la LFH. « Il nous fallait absolument gagner face au Havre pour arrêter de passer du tout au rien. Il fallait prendre aussi les trois points pour figurer sur le podium avant la trêve internationale », souligne Grâce ZAADI avant d?ajouter : « nous avons un très bon projet de jeu qui me fait rêver. À Metz, une nouvelle ère est lancée et notre force est collective. »Malgré les deux succès solides sur Baia Mare et Le Havre, le champion de France en titre, qui n?a pas recruté cette saison, manquerait-il de constance ? « Nous sommes toutes conscientes que nous sommes capables de faire des bons matchs comme des matchs très moyens. Nous devons travailler sur la constance, c?est ce qui fait la force des grosses équipes. Mêmes fatiguées ou si nous ne sommes pas en réussite, il faut arriver à maintenir un certain niveau et s?appuyer sur des savoir-faire, détaille Grâce ZAADI qui lorgne avec envie sur le programme du mois novembre : en plus des rendez-vous de la LFH, réception du MKS Selgros Lublin (9 novembre) puis 6 jours après (15 novembre) les Norvégiennes de Larvik. Enfin, les Messines boucleront cette première phase de la Ligue des Champions en Roumanie face à Baia Mare (21 novembre). Si elle est à nouveau convoquée par Alain PORTES, Grâce ZAADI enchaînera aussi avec la 2e étape de la Golden League en Norvège (27 au 30 novembre) puis la préparation pour l?Euro en Hongrie et Croatie (7 au 21 décembre).Appelée pour la 1e fois en équipe de France lors du France-Slovaquie disputé à Rouen il y a tout juste un an, Grâce ZAADI fait partie des joueuses sur lesquelles le sélectionneur Alain PORTES s?appuie depuis son arrivée. « J?espère toujours être convoquée mais le sport va très vite et il y a de très bonnes joueuses en LFH. J?attends toujours d?avoir la convocation pour jubiler et faire mes plans. Je sais que j?ai marqué des points, comme d?autres joueuses mais je ne suis pas une joueuse cadre. » Et de confier les faits marquants de sa première année en bleu : « Lors de ma première sélection, on m?a remis un bouquet de fleurs que j?ai gardé et je me souviens avec intensité de la Marseillaise dans la Kinder Aréna. Ensuite, c?est mon premier match au Mondial face au Congo. Je m?en souviendrai toute ma vie. J?avais oublié mon maillot à l?hôtel, c?était la première fois que cela m?arrivait. Je n?ai osé en parler à personne, j?étais dans une panique totale. Heureusement Edina BORSOS (manager de l?équipe de France) est extra, elle prend toujours les doubles. » La demi-centre de 21 ans revient aussi sur le fameux quart de finale perdu d?un but face à la Pologne lors du Mondial 2013. « J?étais un peu malade et j?ai été peu utilisée car je n?étais pas de dedans. Ce match nous laisse encore beaucoup de regrets. »