A quelques heures du choc avec la Russie, Olivier Krumbholz confie qu’il va falloir sortir un gros match pour espérer quelque chose.


Bien sûr, elles sont championnes du monde en titre. Bien sûr, elles impressionnent. Leurs gabarits, leur talent effraient. La capacité du banc est quasi inépuisable. Mais, depuis le début du mondial, les filles de Trefilov n’ont pas encore montré leur meilleur handball. Battues hier par la Norvège dans le duel des sommets, elles ont encore beaucoup à prouver et voudront certainement se rassurer avant les quarts. Pour les Bleues, la tâche sera ardue. « Il faudra trouver les espaces dans la défense et réaliser un excellent match pour gagner« , promet Olivier.

Des espaces dans un bloc défensif imperméable qui a mis à mal l’attaque scandinave hier. La prestation des arrières tricolores face à la Macédoine a rassuré. Mais c’est sans doute dans le secteur défensif que les Bleues pourraient chatouiller les géantes. « Il va falloir les empêcher de jouer et leur faire peur, poursuit l’entraîneur français. L’éléphant craint parfois la souris, il paraît« .