Les ultramarins connaissent leurs nouveaux rois et leurs nouvelles reines. Au terme des deux finales de la journée, les deux équipes réunionnaises ont régné en maîtres sur leur rencontre respective pour obtenir les deux titres mis en jeu ce jeudi.

18h00 : FINALE ULTRAMARINE FEMININE

C’est la finale ultramarine féminine qui ouvrait le bal de cette soirée d’investiture royale. Après un début de match équilibré (4-4; 7e minute), les réunionnaises de la Cressonnière creusent progressivement l’écart sous l’impulsion d’une Stéphanie Ludwig inspirée (10-5; 15e minute). Gênées par la prise en individuelle de leur pièce maitresse Laura Lerus, les guadeloupéennes n’auront réussi qu’à de très rares reprises à percer la défense réunionnaise (17-7; 24e minute). Combattives et loin de s’avouer vaincues, les joueuses de l’Intrépide semblaient trouver un second souffle en fin de première mi-temps pour atteindre la pause sur un écart réduit (18-12).

Revenues des vestiaires avec de meilleures intentions, les guadeloupéennes parviennent à faire jeu égal avec leurs adversaires, insuffisant néanmoins pour combler le retard accumulé en début de match. Pire encore, par la faute d’une Leila Lejeune intenable, l’écart se creusait de nouveau. La championne du Monde 2003, décisive à un moment clé de la rencontre, a permis à ses coéquipières de reprendre le large de manière quasi définitive (31-21, 48e minute).

Cet ultime coup de boutoir aura sonné le glas des espoirs guadeloupéens dans cette rencontre. Les joueuses de l’Intrépide abordèrent alors les derniers instants de la partie en roue libre permettant à leurs adversaires de l’emporter aisément sur le score de 38 à 24. « Je tenais à féliciter cette équipe de Guadeloupe déclarait Karyl Calicharane, l’entraineur réunionnais à la fin du match. Nous avons fait l’écart qu’à partir du moment où cette équipe a lâché prise mais cela n’a pas été évident. Je suis fier de mon collectif mais la manière reste à revoir. Il faudra être d’autant plus concentré pour le match de samedi. »

Après avoir savouré ce premier titre du week-end, les coéquipières de la capitaine Leila Lejeune ne perdaient pas à l’esprit leur deuxième finale de la semaine face aux nordistes du Lomme Lille Métropole, samedi en clôture des finales des championnats de France pour le titre de Championnes de France de Nationale 1. « Nos ailières et surtout notre gardienne ont réalisé un excellent match. Nous avons été performantes en défense ce qui nous a permis de bien monter les ballons. Pour Lille nous allons jouer notre carte à fond et tout donner » promettait la capitaine en fin de match.

Pour les filles d’Olivier Orfèvres, qui restait positif malgré la lourde défaite, il faudra tout de suite se replonger dans le bain de la compétition, sous peine de voir s’envoler une deuxième finale consécutive face aux Isèroises du Pôle Sud 38 HB.

Case Cressonnière, Champion de France ultramarin féminin 2012

SAMEDI 16 AVRIL 2012 – STADE PIERRE DE COUBERTIN14h30 : HANDBALL POLE SUD 38 /INTREPIDE DE SAINTE ANNE (N2F)18h30 : LOMME LILLE METROPOLE / CASE CRESSONNIERE (N1F)

20H30 : FINALE ULTRAMARINE MASCULINE

L’ambiance est montée d’un cran pour la deuxième finale de cette soirée. Certainement enivrés par les sonorités musicales incessantes et entrainantes émises par les supporters martiniquais et descendant des tribunes du Stade Pierre de Coubertin, ce sont les joueurs de St Anne qui réalisent le meilleur départ dans cette partie (7-4; 11e minute). Loin de se laisser griser par ce bon début de match, les coéquipiers de Vincent Jean maintiennent la pression et continuent à faire douter les réunionnais de Château Morange (11-7 20e minute). Mais sans doute inspirés par leurs compatriotes féminines de la Cressonnière, les joueurs de Fabrice Payet retrouvent des couleurs en fin de première mi temps. S’appuyant sur une solidarité défensive et des arrêts de leur gardien, les réunionnais exploitent au maximum le jeu rapide pour reprendre rapidement les devants (12-11; 25e minute). Néanmoins après avoir laissé passer l’orage et au prix d’un dernier effort, St Anne parvient tout de même à rentrer au vestiaire avec un petit but d’avance (14-13).

Le début de seconde période voit les équipes se rendre coup pour coup, aucun des deux collectifs ne voulant laisser une once de terrain à leur adversaire (18-18; 40e minute). Il était dit à ce moment de la rencontre que celui qui prendrait le large le premier ferait un pas de géant vers la victoire. Et c’est du côté de Château Morange que l’on semble avoir pris conscience de cette réalité (24-20; 47e minute). Sans doute marqués psychologiquement et physiquement par les efforts de la veille, les martiniquais laissent progressivement le match leur échapper, multipliant les pertes de balle et laissant de plus en plus de libertés aux attaquants adverses (30-23; 53e minute).

Les hommes de Saint-Denis pouvaient alors tranquillement rouler vers le titre de Champion de France ultramarin en exploitant jusqu’à la dernière seconde les errements d’une équipe martiniquaise démobilisée après avoir si vaillamment lutté. Les hommes de Fabrice Payet l’emportent donc finalement 35 à 26 et s’offrent le droit de rêver à un nouveau titre de Champion de france de Nationale 2 après celui acquis en 2008.

Entraineur de Château Morange : « Nous avons assisté à un très beau match, très engagé. Nous nous sommes appuyés sur une bonne défense et une montée de balle rapide ce qui nous a permis de faire la différence sur une équipe martiniquaise qui ne courrait plus. »

Entraineur de St Anne Cap 110 : « Il nous a manqué quinze minutes dans ce match. C’est là que se joue la différence. Nous étions trop juste en terme de rotations et nous l’avons payé cash en fin de rencontre. Malgré cela je reste fier de mon collectif et crois en nos chances pour le match de samedi »

Chateau Morange, Champion de France ultramarin masculin 2012

SAMEDI 16 AVRIL 2012 – STADE PIERRE DE COUBERTIN12h30 : HBC LA THEROUANNE /ST ANNE CAP 110 (N3M)16h30 : GRENOBLE SMH / CHATEAU MORANGE (N2M)

Venez nombreux pour soutenir ces équipes lors des finales des championnats de France samedi 16 juin au Stade Pierre de Coubertin (Paris 16e).

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