Sans doute, subjugé par les paroles du président N.Sarkozy ou encore sous le charme d’une cérémonie d’ouverture dédiée à l’Histoire de la Chine, l’Equipe de France féminine est restée amorphe, 30 minutes durant…au point d’être menée au repos.


Trois hypothèses peuvent être avancées pour comprendre le très large succès des bleues en seconde période :

1- Le discours musclé du coach qui a réveillé les réflexes encore endormis en défense,ce qui leur a permis de contrer les points forts des Angolaises.

2- L’extraordinaire partie d’Amandine Leynaud,dans les buts, arrêtant une série impressionnante de tirs aux six métres et, par là, décourageant l’adversaire et surtout permettant des montées de balles, vite conclues en buts.

3- La fatigue plus que certaine des Africaines, pourtant habituées à la lourde canicule qui sévit sur Pékin actuellement, qui, harcelées sans répit par des Françaises bien affutées, ont fini par céder et laisser la victoire partir vers la France.

Victoire donc…mais qui ne rassure pas pleinement nos supporters bleu, blanc, rouge, largement présents dans les tribunes du Complexe Sportf de Pékin. Il faudra être plus lucide dans deux jours, contre le Kazakstan, pour espèrer la victoire et surtout ne pas attendre la seconde période pour s’affirmer!

Chaque match est un mystère dont le joueur doit chercher la clef, chaque phase de jeu est en soi une petite histoire,attachée au passé le plus proche et engendrant déjà l’avenir…Plût au ciel ( fort encombré actuellement) que nos vaillantes guerrières trouvent l’énigme, avant de passer la seconde!