« Ce soir, c’était l’équipe de France« , lâche Nina Kanto. Le sous-entendu est limpide. Jeudi, les Bleues qui se sont laissées dépasser par une très belle équipe angolaise, n’ont pas montré leur vrai visage. Elles l’ont fait cet après-midi.
Pourtant, elles se sont encore fait peur. En seconde période. Alors qu’elles menaient de cinq longueurs, les joueuses d’Olivier ont laissé Radulovic et la grande arrière Lambevska remettre la Macédoine sur la bonne route. Mais on ne leur fait pas deux fois le même coup aux Bleues. Sous l’impulsion de Myriam Borg, les Françaises creusent définitivement l’écart dans des Arènes réveillées.
Heureuses d’avoir montré que la défaite contre l’Angola était un « accident », elles se sont toutes levées du banc à quelques secondes de la fin. Véro la première. Et se sont jetées dans les bras les unes des autres. Deux heures plus tard, tout le monde apprenait que les Bleues iraient à Bercy. La victoire de l’Angola sur la Croatie leur avait ouvert la porte des quarts.MACEDOINE – FRANCE : 23-29 (11-12)Aux Arènes de Metz.Arbitres : Licis et Stolarov (LET). Spectateurs : 3500.MACEDOINE : Kolesnik (9/35 arrêts), Andrejeva (1/4 arrêts), Platon ( 1/3), Gjorgjievska (4/8), Noveska, Radulovic (8/10), Mladenovska, Todorovska (O/3), Portjanko (2/4), Crvenkoska (1/1), Andrejeva, Pecevska (0/1), Bajramovska. FRANCE : Leynaud (1/1), Nicolas (16/39), Kanto (2/2), Ayglon (6/6), Pineau (0/2), Pecqueux-Rolland (4/4), Herbrecht (3/8), Wendling, Borg (3/6), Dembélé (2/2), Guehl (1/4), Tervel (1/1), Tounkara (4/7), Signaté (3/4)