Olivier, malgré un match laborieux, vous comptez désormais deux victoires. Est-ce un avantage d’avoir eu à jouer deux rencontres face à des équipes largement abordables sur le papier ?
On peut le considérer, oui. Mais ça met malgré tout une pression énorme parce qu’on n’est pas encore vraiment rentré dans la compétition. Et on joue déjà en partie la qualification pour les quarts de finale. Mais maintenant qu’on les a gagnés, oui, on peut dire que c’était un avantage de les jouer en premier.
Vous avez peiné aujourd’hui face aux Kazakhs…
Oui, mais je le répète, cette équipe compte de très bonnes joueuses. Notamment un élément hors norme qui déstabilise toutes les stratégies défensives habituelles. Ca n’a pas été simple en terme de tactique.
Il y a encore eu beaucoup de déchets face au but ?
Oui. Il va vraiment falloir se lâcher dans ce secteur. On veut bien faire. C’est peut-être le seul domaine où le sérieux ne peut pas aider. C’est là qu’il faut utiliser le talent. Pour l’instant, on a la chappe sur les épaules au moment de faire le geste qu’il faut. Mais je pense qu’on est capable d’y arriver. Avec le niveau des adversaires qui va s’élever, il va de toutes façons falloir y parvenir. Sinon, on ne s’en sortira pas.
Il y a tout de même des motifs de satisfaction ?
Oui, j’apprécie la complémentarité qui est en train de se mettre en place dans l’équipe. Chaque joueuse a eu un rôle important. On a surtout une paire de gardiennes exceptionnelles. Et c’est un très gros atout dans une compétition. Les ailières ont d’abord été un peu timides. Mais on va les voir de plus en plus. Nous sommes en train de mettre le plan de bataille en place.
Et Camille ?
Camille… C’est le médecin qui décidera. A priori, on va tout faire pour qu’elle soit là. Parce qu’elle a besoin de jouer. Et que nous avons aussi besoin d’elle. Il ne faut pas non plus épuiser Alexandra Lacrabère.