De la médaille de bronze mondiale de l’équipe de France masculine à la désignation des sœurs Bonaventura à la finale du Mondial féminin, revivez les moments forts de l’actualité sportive de l’année 2019.
Janvier 2019 – EDFM – Médaille de bronze au Mondial IHF.
Sur le podium des émotions, l’équipe de France est indiscutablement la meilleure. Allemagne – France, 4e match du tour préliminaire et dans une Mercedes Arena gonflée à bloc, les Bleus bénéficient d’un jet franc, à trois secondes du terme. Le mur de la Mannschaft est en place : Ludovic Fabregas glisse la balle à Timothey N’Guessan qui saute aussi haut que Daniel Narcisse, pour égaliser d’un tir surpuissant sur la gauche d’Andreas Wolff. Un match nul et un point précieux avant de basculer au tour principal. Et une formidable émotion après trois victoires (Brésil, Corée unifiée et Serbie) sans relief à Berlin. La sortie prématurée (déchirure au mollet) de son capitaine, Cédric Sorhaindo, avait donné un supplément d’âme à cette équipe de France impressionnante de sang-froid. Nikola Karabatic et Melvyn Richardson (à la place de Nicolas Claire) effectuaient leur entrée dans les seize. Qualifiée pour le dernier carré après un tour principal maîtrisé, la France filait en demies où le Danemark allait s’imposer dans les grandes largeurs. Après leur escapade victorieuse à Hambourg, Mikkel Hansen et les siens, retournaient à Herning plein de confiance. Les Bleus, en plein doute, profitaient des 3h30 de bus, entre le port allemand et le cœur du Jutland, pour se rasséréner. « Les matches pour la place 3-4, il n’y a pas à réfléchir. Il faut mettre la tête dans le guidon et tout donner, espérait Michaël Guigou, désigné capitaine à Berlin. Une demi-finale perdue, nous l’avions déjà vécue l’an passé. Mais on s’est souvenus que c’était beau de partir avec une belle victoire. Didier a beaucoup insisté là-dessus. » Avant que le Danemark ne remporte, sur son voisin norvégien, sa première couronne mondiale, Français et Allemands se retrouvaient pour se parer de bronze. Menée de 4 buts à la mi-temps, l’équipe de France cravachait dur pour revenir à la hauteur de l’un des deux hôtes de ce formidable Mondial. Le money-time, haletant, livrait un lot incommensurable d’émotions. Les Bleus, dans la dernière minute, avaient l’occasion de l’emporter (25-25) mais Luc Abalo voyait son tir stoppé par Silvio Heinevetter. À 17 secondes du gong, les Allemands repartaient à l’assaut du but de Vincent Gérard. Dans les 9m, Luka Karabatic devançait Hendrik Pekeler puis Luc Abalo se saisissait de la balle aussitôt transmise à Michaël Guigou. Le temps était suspendu au moment où Nikola Karabatic se saisissait de l’offrande. Un tir surpuissant du n°13, à une seconde du buzzer et depuis les 9m, envoyait ses partenaires sur la 3e marche du podium. Et une 11e médaille mondiale pour les Bleus remportés en 22 championnats du monde disputés. Une sacrée moyenne !