Véro n’a pas caché que la nuit post-défaite fût douloureuse. Mais elle s’est montrée rassurante sur l’état d’esprit des Bleues et leur volonté de rebondir ce soir face à la Macédoine.


Comment vous sentiez-vous hier, au lendemain de la défaite face à l’Angola ?
ça va… ça pourrait aller mieux… On n’a pas beaucoup dormi cette nuit. On a refait le match, on a discuté… Mais, c’est fait, il faut passer à autre chose. Il faut battre les Macédoniennes demain. On est allé s’aérer l’esprit ce matin. Ca fait du bien. On est prêtes à repartir d’arrache-pied.

Quelles réponses avez-vous trouvé au cours de vos discussions ? Sur la physionomie du match en particulier. Le fait de dominer et de souffrir d’un passage à vide ?
Ca se passe souvent comme ça. Contre la Croatie, on s’était reprise. Mais là ça n’a pas marché. Et puis on a pris la foudre. Elles nous ont laminé physiquement. C’est une très belle équipe d’Angola qui nous a battues hier.

C’est difficile de se remobiliser après un revers comme celui-là ?
Il faut rebondir sinon on ne va pas aller en quarts de finale ! C’est sûr qu’on a pris un coup sur la tête mais c’était hier (jeudi). Mais demain on a un gros morceau à jouer, il faut se concentrer dessus.

L’équipe de France a-t-elle besoin de se mettre en difficulté pour se jeter ensuite dans la bataille ?
On l’a toujours fait. Maintenant ce n’est pas forcément bien. Peut-être que cette défaite c’est un mal pour un bien. Je l’espère fortement. J’espère qu’on va réagir. Le Championnat du monde sera très dur. On est tombé un peu dans le fossé, il faut retourner sur le chemin dès aujourd’hui.