Ce matin à Vienne se sont déroulés successivement les tirages au sort des poules de l’Euro U17; qui se tiendra du 3 au 6 juillet à Alanya en Turquie ; et de l’Euro senior, organisé du 8 au 13 juillet sur le même site de compétition. Les équipes de France seniors et U17 savent désormais de quels adversaires ils devront se défaire pour espérer atteindre les quarts de finale européens. Réactions.

Espagne, suède et bulgarie pour Les bleus

Alignés dans le groupe B, les hommes de Paul Mourioux et Patrick Teyssier aurons à minima deux gros combats à livrer dès leur entrée en compétition. Les espagnols, 5e du Mondial l’été dernier, seront à priori le plus gros morceau de la poule et la Suède un deuxième concurrent très sérieux puisqu’elle s’était glissée à la deuxième place du Beach Handball Championship, juste devant les Bleus, il y a quelques mois.« Nous nous attendions à une poule relevée puisque nous étions dans le pot 3 », rappelle Paul Mourioux. « L’avantage c’est que nous allons affronter espagnols et suédois à plusieurs reprises durant notre préparation, nous ne serons donc pas surpris de leur niveau d’engagement début juillet. » La Bulgarie, qui complète cette poule, est un facteur X : capable d’exploits à l’image de ceux réalisés à domicile l’année dernière, ce ne sera pas une équipe à prendre à la légère. « Nous aurons un vrai rôle d’outsider dans ce groupe, logique au regard de nos résultats de l’année dernière. Nous avons aujourd’hui l’opportunité de montrer que l’on peut passer un cap et il faudra savoir mettre ces équipes derrière nous pour espérer jouer un quart de finale. »

Portugal, Norvège et Turquie pour les bleues

Si elles évitent les 3 mastodontes que sont l’Allemagne, championne du monde et double championne d’Europe en titre, le Danemark et les Pays-Bas, les Bleues devront en revanche composer avec 3 adversaires très différents. « Le Portugal est en phase ascendante depuis plusieurs années et le prouve avec sa 6e place décrochée au mondial. C’est une équipe avec des joueuses explosives, rapides. La Norvège aligne elle de grands gabarits, très athlétiques, avec une vraie culture du handball. Nous allons devoir faire preuve d’adaptation », explique Marion Limal. La Turquie est la nation qui fera office d’outsider dans cette poule. « Elles seront à domicile cet été et c’est une équipe que nous avons déjà joué à Varna l’année dernière, elles ne lâchent rien. » La tâche ne sera pas simple pour Anouck Clément et ses coéquipières qui devront mettre 2 de ces 3 équipes derrière elles afin de décrocher le précieux ticket pour les quarts de finale.

Les bleuETS face à L’espagne, la norvège, LA roumanie, La suisse et la lituanie

Du côté des protégés de Florian Dessertenne le tirage au sort a été plutôt clément puisqu’ils éviteront les tenants du titres hongrois. En revanche, ils devront bel et bien affronter l’Espagne, vice-championne d’Europe de l’été dernier. La Norvège sera un adversaire sérieux qui, bien que battue à Varna par les tricolores, aura sans nul doute l’ambition d’atteindre cette fois-ci les quarts de finale. La Lituanie fera figure de petit poucet dans cette poule puisqu’elle disputera en Turquie son premier Euro. « Nous sommes plutôt satisfaits de ce tirage mais attention, nous avons encore beaucoup de travail à accomplir pour espérer nous qualifier en quart de finale. Comme nous le savons, surtout au Beach, les choses peuvent aller très vite. Nous prendrons les matchs les uns après les autres », tempère Florian Dessertenne.

Les bleuETTES face à la norvège, la hongrie, LA roumanie, l’italie et la lituanie

Revenchardes du dernier Euro où elles ont terminé au pied du podium, les hongroises auront des choses à prouver dans cette compétition. Si la Norvège et la Roumanie sont des équipes connues par les tricolores, l’Italie et la Lituanie disputeront leur premier Euro. « Nous avons des repères par rapport à des nations que nous avons vues l’année dernière mais, tout comme nous, chaque nation aura évolué, progressé et peut-être renouvelé ses troupes« , se méfie Romain Capelle. La formule de compétition (que l’EHF doit confirmer dans les jours à venir) ne laissera que peu de place à un éventuel faux-pas : il faudra se classer dans les deux premières places du groupe pour s’assurer une qualification en quarts, ou figurer parmi les deux meilleurs troisièmes aux points. Les Pays-Bas, vainqueurs à Varna, ont choisi de faire l’impasse sur cet Euro priorisant, pour des raisons financières, leur participation au mondial. « Contrairement à l’année dernière nous allons forcément être attendues, encore plus compte tenu de l’absence des tenantes du titres, mais nous allons continuer à travailler pour répondre à ces attentes ». Deux semaines avant l’Euro, les Bleuettes seront à Hammamet pour disputer le mondial. Une saison chargée qui s’annonce.