Après six victoires en six matchs, l’équipe de France va aborder son premier match à élimination directe, mardi soir, face à l’équipe d’Egypte (21h, en direct sur beIN Sports et TFX). Ce quart de finale du Mondial IHF 2025 va forcément rappeler des souvenirs aux Bleus, qui avaient croisé le chemin des Pharaons aux Jeux de Paris l’été dernier, avec un match nul au final (26-26). Mais l’arrière droit Dika Mem croit en les chances de qualification des Tricolores.

Comment se sent l’équipe de France avant le quart de finale de ce mardi contre l’Egypte ?

Super bien, en forme, on a eu la chance de pouvoir bien faire tourner pendant les phases de groupe et tout le monde arrive avec une grande envie de bien faire. Il faut prendre son mal en patience, on aura eu deux jours de pause entre la Macédoine et le quart de finale. On s’entraine ce lundi, mardi matin aussi vu qu’on joue très tard, et on pourra se lancer. L’Egypte est une très belle équipe, de toute façon, à ce stade, il ne reste que des grosses équipes. Elle possède un grand gardien, qui fait une belle compétition. Il va falloir être très rigoureux là-dessus, essayer de ne pas le mettre en chaleur. Ils ont de très bons joueurs mais je préfère rester focus sur nous. On a fait une très belle compétition et il n’y a pas de raison qu’on se mette à paniquer, peu importe l’adversaire. Se qualifier pour la demi-finale, ça serait se donner une nouvelle chance d’avoir une médaille, même si tu peux encore finir quatrième. Et avoir une médaille, un titre, c’est une vraie motivation.

L’Egypte est une équipe contre laquelle vous aviez eu du mal il y a six mois aux Jeux de Paris. De quoi te souviens-tu à propos de ce match ?

On fait match nul, c’était notre premier point dans la compétition. Elle nous a posé des problèmes, mais je ne veux pas trop me référer aux Jeux, c’était un contexte particulier. On a perdu trois matchs, et ce n’est pas la même équipe. L’énergie est complètement différente. On n’est pas en train de remplacer ce qui s’est passé, on ne peut pas y penser toutes les cinq minutes. Je ne suis pas dans une optique de faire oublier les Jeux, il s’est passé ce qu’il passé, et mon seul but c’est de mettre une septième étoile sur le maillot bleu. Pour revenir à l’Egypte, si on veut, on peut aussi remonter un peu plus loin et en préparation pour l’EURO 2024, on les avait battus de huit buts. Le passé ne veut pas dire grand-chose, mais une chose est sûre : ça va être un gros match. Après, de savoir si jouer notre premier match à élimination directe depuis l’Allemagne aux Jeux va jouer un rôle…peut-être ! Pour l’instant, je sens l’équipe sereine, concentrée sur l’objectif. A partir de mardi, la pression va peut-être un peu monter, avec une grosse envie d’être sur le terrain. Mais on a beaucoup d’expérience, on n’a plus vingt ans, on a l’habitude de ces matchs-là.

Qu’est-ce qui peut faire la différence face à cette équipe d’Egypte ?

Je pense que le fait qu’on ait un groupe aussi étoffé peut jouer. Dans mon cas, je suis prêt à ne jouer que cinq ou dix minutes si c’est le choix du coach, car je sais que Melvyn fait une belle compétition et qu’il est capable de nous apporter. C’est vraiment une de nos forces, peu importe qui est sur le terrain, on arrive à maintenir un niveau de jeu assez stable. Si on regarde les temps de jeu des Egyptiens et les nôtres, on voit que les nôtres sont bien plus équilibrés, et on sait que dans les matchs à enjeu, ça peut jouer. Mais plein d’équipes ont aussi gagné des tournois à huit joueurs, donc je ne pense pas que ça soit non plus décisif.