Avec les joueurs de l’équipe de France et ses collègues du staff, le sélectionneur a pris ses quartiers à Nantes pour la semaine afin de préparer l’EHF EURO 2024. Guillaume Gille évoque le choix de la cité ducale et des adversaires, aussi comment il envisage de manager le groupe de vingt joueurs.

Avec 20 joueurs à disposition à la reprise, quelle sera la stratégie pour débuter l’EHF EURO ?

Ce groupe a une histoire et un noyau identifié. Il existe déjà des convictions et des certitudes dans cette équipe qui, avec tous les joueurs en périphérie, implique beaucoup de choix à trancher. Avec cette cette abondance de biens, car c’est comme cela que je décris ce groupe, nous avons beaucoup de profils et de talents différents. À nous le staff, à moi en dernier lieu, de trouver les meilleures configurations qui vont nous permettre de trouver la performance pour débuter l’Euro. C’est à l’issue d’une semaine intense que l’on va décider à combien on partira en Allemagne, pour s’offrir le maximum d’alternatives. Le luxe offert par l’EHF permet de piocher, pour chaque match, dans une liste élargie de 20 joueurs. Nous avons ainsi plus de possibilités qui s’offrent à nous, ce qui ne veut pas dire que cela rend l’objet plus simple, bien au contraire. Potentiellement, à chaque rencontre, quatre garçons suivront le match depuis les tribunes.

Quelles sont les motivations à disputer le Tournoi de France à Nantes ?

Nantes est un pays de handball dans lequel on revient régulièrement. Dans l’histoire de l’équipe de France, jouer à Nantes est un passage qui nous a souvent porté chance. Bénéficier aussi de la structure du Hall XXL permettra de se mettre au contact d’un public nombreux et bruyant, des ingrédients que l’on va retrouver en Allemagne, au lendemain du Tournoi de France.

Qu’attends-tu des confrontations avec la Tunisie et le Brésil ?

Ces nations ne nous préparent pas forcément aux problématiques posées par les nations plus classiques du continent européen. L’idée est de se mettre dans des matchs de travail qui s’inscrivent dans une semaine intense. Ces matchs doivent s’entendre comme des éléments de préparation, à l’instar de nos entraînements en condition réelle, pour rafraichir le projet de jeu et retrouver des automatismes. Je rappelle la qualité de la Tunisie qui va défendre sa chance à la CAN pour se qualifier aux Jeux, idem pour le Brésil qui reste un candidat à la qualification olympique. Ces équipes seront de très bons adversaires pour monter en puissance vers l’Euro.