Le capitaine évoque l’évolution du collectif qui se présente dans une nouvelle configuration après les arrêts des grandes figures de l’équipe de France.
Après l’échec des Jeux olympiques, considères-tu que l’équipe de France est en phase de reconstruction ?
Oui, c’est un peu ça, parce qu’il y a de nouveaux joueurs. Il faut se reconstruire, c’est important. Ce n’est pas facile pour les joueurs qui ont été habitués à être en équipe de France de ne plus être aux côtés de Niko, de ne plus être aux côtés de Valentin ou de Vincent. L’équipe de France a toujours construit ses plus grands succès à travers un collectif fort. C’est pour moi quelque chose d’important à gérer, à mettre en place sur ce début de préparation, de manière à avoir des bases solides pour ensuite travailler l’aspect handball.
Je pense que le plus important, c’est toujours le collectif, c’est toujours la performance, c’est toujours le résultat. Les égos, ils sont importants aussi, parce qu’on a besoin de certains caractères dans un effectif. On a besoin de cette variété. Je pense que c’est ce qui compose aussi l’équipe de France. On a tous envie de briller à titre individuel. Mais le plus important, c’est qu’à titre collectif, on puisse briller ensemble.
Est-ce plus compliqué de préparer un Mondial avec des joueurs qui sont de retour de blessure ?
Peu importe, entre guillemets. Alors oui, il y a des joueurs importants qui sont incertains. Mais le plus important, ça reste aussi le collectif. Je pense qu’on a cette capacité de très bien s’entendre, de se respecter aussi énormément. Et le plus important, je pense, c’est que l’équipe de France performe. Après, avec qui ? Évidemment, on aimerait compter sur toutes les forces possibles. Mais il peut se passer beaucoup de choses en amont pendant les compétitions. Il faut être prêt à toute éventualité. J’espère que la force du collectif sera, on va dire, la chose qui nous amènera à faire la différence durant tout ce mois de janvier.
Au regard de l’été dernier, avez-vous travaillé sur les points à améliorer, notamment dans la vie du groupe ?
Moi, je pense qu’on a échangé sur les points qui nous semblent importants, de manière à démarrer cette nouvelle aventure. Et en même temps, trouver des axes de progression aussi. Je pense qu’en tant que joueur, on a une évolution toujours, alors qu’elle est plus ou moins différente au moment de sa carrière à titre personnel. Je pense qu’on peut toujours être dans l’amélioration, dans l’évolution, dans la progression. Et c’est important aussi de se dire certaines choses de manière à continuer d’avancer. Au final, l’apprentissage ne s’arrête jamais. Et je pense qu’au vu de la qualité qu’on a, au vu de la qualité sportive, mais aussi en tant qu’individu, de se dire les choses. C’est quelque chose qui est important, sur lequel on doit s’appuyer pour continuer d’avancer. Et en tout cas, c’est la sensation que j’ai, qu’on est prêt à avancer ensemble. Et qu’on est prêt aussi à se dire les choses, quand elles ne sont pas forcément joyeuses, mais aussi quand elles sont belles. Il faut savoir profiter de ces moments-là, parce qu’on vit aussi des aventures humaines qui sont très fortes. Et c’est important de les partager et de faire en sorte qu’elles soient les plus belles possibles.
À commencer par le Tournoi de France ?
Nous avons disputé deux matchs au mois de novembre remis sur le bon chemin face à des adversaires de haut niveau. Nous sommes désormais tournés vers un nouveau projet et j’espère que ce Tournoi de France va confirmer les ondes positives que l’on reçoit.