À 20 ans, il est le plus jeune joueur de la sélection actuellement rassemblée en Suède. Mouhamadou Sidibé se prépare pour les deux rendez-vous de l’équipe de France A pendant que ses coéquipiers des U21 sont focalisés sur la préparation du prochain Mondial.

Comment as-tu appris que tu étais sélectionné pour le stage de l’équipe de France A ?

C’est le club (le PAUC Handball) qui me l’a annoncé en me faisant une petite blague. Un petit moment de bonheur où l’ascenseur émotionnel a bien fonctionné. L’anecdote la plus folle c’est que le matin même, le vendredi 25 avril, j’ai obtenu mon permis de conduite. Donc, j’arrive à l’entraînement en étant hyper content. J’étais en train de faire du tir au poste quand le staff a annoncé une réunion. Ils m’ont demandé si j’avais reçu un message d’un certain Guillaume dans la résidence hôtel où j’habite. J’étais très loin de penser qu’il s’agissait de Guillaume Gille. J’ai été agréablement surpris d’être appelé aussi tôt et c’est franchement une fierté. Voilà, c’était une journée que je ne risque pas d’oublier de sitôt.

Comment te sens-tu depuis lundi et ton arrivée à Göteborg ?

Sincèrement, je me sens très bien, car tous, ici, le staff et les joueurs, me mettent à l’aise.

Tout le monde me dit de profiter de ce moment. Et c’est ce que je fais. Avant d’arriver, je me demandais comment ça marche avec la A, quelles sont les différences avec le fonctionnement des U21… J’avais aussi le désir de découvrir mes partenaires. Moi je les connais pour les suivre mais eux ne me connaissent pas. Côtoyer des grands joueurs fait partie de l’apprentissage. Bien que je sois jeune, j’essaie d’apporter quelque chose en plus. Donc j’apprends à m’ouvrir aux autres. Je suis là pour apprendre et découvrir le cadre le fonctionnement de l’équipe de France.

Cette première convocation avec la A te prive du rassemblement avec l’équipe de France U21 dont tu es le capitaine. As-tu échangé avec Guillaume Joli ?

Je garde toujours le contact avec le groupe. Je parle tous les jours avec eux. Forcément, j’aurais aimé être avec eux, en même temps sans aimer être avec eux… Vu que je suis là avec les A !

Guillaume Joli m’a appelé tout de suite après l’annonce de ma sélection. Il le savait déjà en amont, mais il ne pouvait pas me le dire. Je l’ai remercié pour son soutien et il m’a expliqué comment ça s’est déroulé. Il était très content pour moi, car il m’accompagne aussi cette année. Il m’aide à progresser. Je me concentre sur le stage avec les A puis sur la fin de la saison avec mon club. Ensuite, place au Mondial qui débute le 18 juin. C’est un objectif pour notre génération qui a une petite histoire. J’espère qu’on va se distinguer sur notre dernière compétition.