Après Porec et Varazdin, l’équipe de France a posé ses valises à Zagreb, dimanche, où elle disputera mardi son quart de finale du Mondial IHF 2025 face à l’Egypte (21h, en direct sur beIN Sports et TFX). C’est le début des choses très sérieuses pour les Bleus, qui montent en puissance depuis trois semaines. A l’image de leur gardien, Rémi Desbonnet.
Comment l’équipe de France a-t-elle géré ce nouveau déplacement, à deux jours de son quart de finale face à l’Egypte ?
Il a été relativement court comparé au précédent, mais c’est déjà le troisième changement de salle et de bille. Ca s’est bien passé, on est bien installé, on a pu se décrasser après le voyage dimanche soir, donc tout va bien. Tous les signaux sont au beau fixe, on est dans un état d’esprit conquérant. L’équipe de France est là où elle voulait être, on a coché toutes les cases tout au long de notre parcours. Ca s’est passé comme on l’espérait, mais on sait que c’est dans la dernière semaine que les choses se concrétisent, ou pas. A nous de faire le premier pas vers cette concrétisation dès ce mardi soir.
Comment préparer un quart de finale, qui est un match à enjeu, en ayant joué des équipes avec des niveaux très disparates jusque là dans la compétition ?
Les conditions de compétition sont très différentes selon les équipes, c’est ce qui m’interpelle surtout. Certaines équipes jouent devant 20.000 personnes à domicile, et d’autres jouent dans des salles un peu vides. Après, nous, c’est presque pas notre problème sur le terrain, on doit gagner les matchs peu importe ce qu’il y a autour. On a quand même joué la Hongrie, qui est également en quart de finale. On a fait une super performance contre eux. On fera le bilan après la compétition, mais on sait qu’un championnat du monde, il y a beaucoup de matchs, une compétition très longue. Les choses s’y décident souvent sur le quart de finale, comme aux Jeux Olympiques. Et on retrouve souvent dans le dernier carré des nations qu’on attend un petit peu plus. Je pense que c’est une bonne chose de voir des nations arriver au plus haut niveau, comme le Portugal ou le Brésil. C’est génial de voir des équipes comme ça arriver au plus haut niveau.
Comment te sens-tu depuis le début du championnat du monde ?
Très bien ! Je sens que le capital confiance monte de match en match et que je suis très bien dans ma compétition. Je suis satisfait de mes performances, je pense montrer que je suis capable de répéter les performances. Mais on sait que le but, quand on arrive à ce stade de compétition, c’est de gagner les matchs. Et s’il faut juste faire un arrêt pour y arriver, on fera tout pour le faire. On a une assise défensive la plus solide depuis très longtemps et c’est ce qui nous caractérise pendant cette compétition. Et forcément, dans les cages, ça nous rassure. On a pris des habitudes de travail, que ce soit avec le staff, avec Jean-Luc Kieffer ou avec Charles, mon coéquipier en club. On est au quotidien ensemble, on sait les mots à utiliser, les attitudes à adopter pour aller bien. On essaye de s’apporter mutuellement pour que l’équipe en bénéficie, quel que soit le scénario qui nous attend.