L’équipe de France a composté son billet pour le dernier carré du championnat du monde IHF 2025 ce mercredi, en battant le Danemark en quarts de finale (31-26). Les filles de Sébastien Gardillou ont su rebondir après une fin de tour principal ratée, et la capitaine Tamara Horacek ne peut que s’en réjouir.
Tamara, quel est votre sentiment après cette qualification ?
C’est plaisant d’être en demi-finale. On sait d’où on vient, qu’il y a beaucoup de nouvelles dans ce groupe, et ça fait plaisir que tout le monde puisse gouter à une victoire en quart de finale. C’était un match bascule, soit on passait, soit on ratait notre Mondial. On a su être sérieuses et concentrées. Des individualités se sont détachées, par exemple Clarisse, qui nous a mis sur la voie en début de match, mais je veux surtout retenir le collectif, le fait qu’on a été chercher cette victoire toutes ensembles. Maintenant, on est prêtes pour aller le plus loin possible.
Vous aviez insisté mardi sur la défense, celle-ci a vraiment été la clé du succès…
Oui, c’était la clé ce soir. On s’est dit qu’on était trop gentilles en défense par moments. Et si la clé de la qualification, c’est l’agressivité, alors j’ai dit aux filles que ce soir, on laissait la gentillesse au vestiaire. On a tout donné, personne n’a soufflé, on s’est dit qu’on récupérerait à la fin du match et franchement, ça a payé. Il faut qu’on garde ça en tête pour la suite, d’autant qu’on a joué à un rythme qu’on maitrisait. J’ai l’impression qu’on a maitrisé tout le match.
Vous dites que maintenant, vous pouvez aller au bout. C’est le succès de ce soir qui vous fait dire cela ?
Je ne dirais pas qu’on va tout gagner, parce que chaque match est différent. Mais on construit nos rencontres comme on a construite celle de ce soir, on va être plus secure de notre côté aussi. Ca sera compliqué de nous battre, et si on perd, c’est que l’équipe en face aura été exceptionnelle. J’ai confiance en cette équipe mais je garde aussi les pieds sur terre. Maintenant, c’est l’Allemagne, une équipe qui joue presque à la maison ici. C’est leur championnat du monde et je sais qu’une demi-finale c’est toujours compliqué. On va récupérer et dès vendredi matin, on retournera au boulot. On n’a pas envie de s’arrêter là.