Avec seulement deux sélections au compteur, la jeune arrière gauche de Besançon a fait ses débuts en compétition internationale, hier, face à la Macédoine du Nord (24-14). Après avoir scoré à deux reprises et laissé une bonne impression, elle revient avec nous sur cette première.

Audrey, peux-tu nous décrire ce premier match dans une compétition internationale ?
Il y a eu beaucoup de stress, un stress que je NE connaissais pas d’avant, encore différent de ce que j’ai eu avant mes premiers matchs en équipe de France. C’était plutôt du stress positif, de celui qui te fait faire des bonnes choses. Les filles m’ont vite mis dans l’ambiance, l’atmosphère était vraiment bien.

Comment arrive-t-on à gérer ce stress ?
J’ai bien mangé ce midi ! Bon, en vrai, j’ai super bien dormi ! Je suis en chambre avec Béatrice Edwige, du coup on a une petite routine toutes les deux et on n’a rien changé à ce qu’on fait tous les jours. Ça m’a permis d’arriver détendue, cool, sans peur de mal faire. J’ai essayé d’être moi-même, de jouer mon jeu comme je sais le faire tout en étant relâchée et ça a eu l’air de marcher, donc je vais essayer de continuer dans ce sens.

On a vu que, malgré tout, vous êtes arrivées à vous lâcher et à faire de belles choses…
Clairement ! Après, on ne sait pas combien de temps ça va durer alors on essaye d’en profiter ! Dès qu’on est sur le terrain, on donne tout, on est vraiment des mortes de faim. Et en plus, je pense que nous, les jeunes, on apporte un peu de piquant, d’inattendu. On fait des trucs que personne n’attend trop, y compris nos adversaires, et donc c’est positif pour tout le monde. En plus, j’ai réussi à régler les quelques problèmes de défense que j’ai pu avoir pendant la préparation, en étant moins sanctionnée, donc je suis plutôt satisfaite.

Propos recueillis par Kevin Domas