Le capitaine de l’équipe de France devrait disputer sa troisième campagne olympique consécutive. Médaillé d’argent à Rio puis champion olympique à Tokyo, Luka Karabatic visera à nouveau le titre suprême. À un an du lancement des Jeux de Paris, il se projette sur le tournoi olympique qui débutera le samedi 27 juillet 2024, à l’Arena Paris Sud 6.

Pour toi, ce J-1 an déclenche-t-il le compte à rebours pour la préparation des Jeux de Paris 2024 ?

Pas véritablement car je pense à cette échéance depuis un certain temps. J’intègre déjà cet objectif dans mon entraînement et dans ma préparation. Les J.O. sont déjà très présents dans mon esprit et c’est pourquoi cette date, à un an des Jeux, est surtout symbolique.

Après les éditions de Rio et Tokyo auxquelles tu as participé, en quoi ces Jeux olympiques organisés à Paris auront-ils une saveur particulière ?

En participant à deux Olympiades, j’ai pu me rendre compte que c’était un événement à part et unique pour un sportif.  J’ai ressenti la ferveur que cela suscite et l’attente que cela génère pour les athlètes du pays hôte. L’engouement lors de la cérémonie d’ouverture est vraiment un temps fort pour les athlètes qui évoluent sur leur sol. Je sais combien ce sera particulier pour nous et cela renforce l’envie de participer à cette fête.

Bénéficier du soutien de la famille, des amis et des supporters, est-ce un élément de motivation supplémentaire, un réel « home advantage » ?

Ce « home advantage » est déjà très présent lors des Mondiaux et des Euros que nous disputons chaque année. Lors des Jeux olympiques, la ferveur est bien plus importante et je pense que cet « home advantage » est quelque chose de très moteur. À nous de réussir à nous servir de cette passion et du soutien de nos supporters. Bien sûr cela peut aussi créer de l’attente, mais si c’est bien géré, cela peut-être un vrai plus pour l’équipe de France.