Si la pivot du BBH et de l’équipe de France a évidemment les Jeux olympiques en tête, ses préoccupations sont d’abord tournées vers le Mondial de décembre.

Un Mondial en décembre, des Jeux olympiques l’été prochain, cette saison s’annonce particulièrement exigeante…

C’est vrai mais, pour ce qui me concerne, je préfère me fixer des objectifs à court terme, c’est le meilleur moyen, je trouve, de s’évaluer. Nous avons toutes dans la tête ces Jeux olympiques. Les disputer à la maison n’arrive qu’une fois dans une vie. Tout le monde va nous attendre. Mais nous cherchons toutes, aussi, à gagner les matchs qui vont se présenter d’ici-là.

L’équipe de France a modifié pas mal de choses dans son jeu. Le Mondial constituera une bonne occasion de vous situer…

C’est sûr que nous allons voir si ça fonctionne. Si des enclenchements ou des relations ne fonctionnent pas, on aura encore la chance de pouvoir peaufiner les choses, cinq six mois pour élever notre niveau de jeu, voir où nous en sommes en fait. Ce Mondial n’est absolument pas une compétition test, mais si ça a bien fonctionné sur les matches amicaux, il faut voir comment ça va fonctionner au cours d’une compétition avec un match tous les deux jours.

Mais avant les Jeux, il y a donc ce Mondial de décembre…

Les gens ont un peu tendance à l’oublier, alors que nous l’avons toutes en tête. On va tout faire pour réaliser une meilleure prestation qu’à l’Euro. On va rencontrer des équipes qui vont tout donner pour se qualifier pour les TQO, et le niveau s’annonce très élevé.

Il se peut que vous ne soyez pas autorisées à participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Comment le vis-tu ?

J’ai eu la chance d’y participer à Tokyo, c’est un moment génial, plus incroyable encore à la maison. Mais nous ne sommes pas là pour participer à la cérémonie d’ouverture, mais pour remporter une médaille.