L’équipe de France est bien lancée et vous semblez évoluer en pleine confiance, non ?
Je ressens vraiment que notre défense est en place et nous arrivons à avoir de la stabilité, nous en confiance en nos compétences, l’une en l’autre. Nous suivons à fond nos stratégies et si parfois, cela ne marche pas, ce n’est pas grave car dans la globalité, on est vraiment gagnantes. Je suis vraiment contente de la tournure de notre compétition. On peut toujours progresser sur certains aspects mais on a fait un super match. Nous avons été très solides sur les deux débuts de période. C’est pour cela qu’on a gagné car après, avec le public, les fous furieux en tribune, ça aurait pu faire un peu basculer. Nous sommes restées solides.

Avant le match, avez-vous reçu des consignes pour soigner le goal-average ?
L’objectif est de gagner et on ne pense pas au début qu’on va faire un écart de 15 buts. Nous sommes toujours conscientes de l’importance du goal-average. Par exemple, sur la fin du match, on ne lâche pas et on se bat jusqu’au bout. Si à un moment elles sont un peu revenues, c’est qu’il y a une équipe en face, des décisions litigieuses des arbitres. Voilà, mentalement, ce petit moment-là, n’était pas évident. On est restés solides jusqu’au bout et le but est bien sûr de faire les plus gros écarts.

Ressens-tu cette montée en puissance ?
Oui parce qu’on ajuste à chaque fois. Nous sommes intelligentes dans les préparations, match après match. On ne joue pas ensemble en club, donc en attaque il y a des petites relations à deux, à trois, qui se dessinent peu à peu. Et face au Monténégro, on a encore fait de nouvelles choses. C’est bien, on progresse.

Propos recueillis par Hubert Guériau