Les traumatismes de la tête et du cou font partie aujourd’hui de l’accidentologie du handball. Pas les plus fréquents, mais non négligeables, en particulier au regard de la potentielle gravité. La FFHandball a introduit cette année une réglementation particulière, le carton blanc. Dans cet entretien du lundi, les Docteurs Frédérique Barthélémy et Gérard Juin présentent cette règle, pour une prise de conscience supérieure.
Si je prends un CARTON BLANC, je dois sortir et je ne peux plus rentrer sur le terrain ensuite. VRAI OU FAUX ?
FAUX
Si l’officiel de banc estime après avoir fait les tests décrits dans le poster « commotions cérébrales » ci-dessous que le joueur va bien, celui-ci pourra rejouer.
Si je prends un CARTON BLANC et que mon entraineur estime que je peux rejouer, il n’y aura pas de suite. VRAI OU FAUX ?
FAUX
À la suite d’un carton blanc quelle que soit la décision prise par mon entraineur, un mail vous sera envoyé automatiquement vous décrivant les possibles symptômes que vous pourriez présenter dans les 48 heures suivant le traumatisme et la démarche à suivre.
Si je reçois un carton blanc lors d’un match, je suis obligé (e) d’aller chez le médecin. VRAI OU FAUX ?
FAUX
Le mail envoyé systématiquement après l’attribution d’un Carton Blanc décrit tous les symptômes qui peuvent faire craindre une commotion cérébrale :
– Si le joueur a un doute, il doit absolument consulter.
– Si ce n’est pas le cas, il n’est pas nécessaire de voir un médecin.
Mais au moindre doute, il ne faut pas hésiter à prendre un avis médical
Si je prends un Carton Blanc, je ne pourrai pas jouer la semaine suivante, c’est certain. VRAI OU FAUX ?
FAUX
Si le sportif va bien et ne présente aucun des symptômes d’une commotion cérébrale dans les 48 heures qui suivent le match, il n’y a aucune raison pour qu’il ne joue pas le match suivant. Cependant si le joueur présente effectivement des signes évocateurs d’une commotion cérébrale (décrit dans le mail envoyé systématiquement par la FFHandball en cas de carton blanc) il devra consulter et c’est le médecin qui décidera de la durée d’arrêt et du protocole de retour au jeu.