Après une 2e défaite, cette fois face à la Norvège, le gardien de l’équipe de France prône la positivité.
Comment expliquer ce début de match très délicat que vous avez trainé comme un boulet ?
On s’est mis en mode compétition après 20 minutes, quand on était mené 14-7. Contre une équipe comme la Norvège, ce n’est tout simplement pas possible. Il y a beaucoup de bonne volonté de toute part. Peut-être qu’une piqûre de rappel ne nous avait pas suffi. En première mi-temps, on rate un peu. En deuxième mi-temps, quand on a les balles de -2, je prends deux buts un peu merdiques et on rate des tirs. On n’a pas réussi à raccrocher le bon wagon au moment où on l’avait.
Après 2 défaites, quelles sont les clefs pour débloquer le compteur ?
Il faut être très positif. Ça fait 6-7 semaines qu’on cravache et là on vient de perdre 2 matchs. Chaque compétition a sa propre histoire. On se forge aussi parfois dans la difficulté. Toute la question du moment, c’est comment on va rebondir. Est-ce qu’on va exploser en vol ou est-ce qu’on va se resserrer encore plus ? Et se dire ça y est, on y est.
Il reste trois matchs pour atteindre le tableau final. Dans quel état d’esprit se trouve l’équipe de France ?
Ce sont des poules de 6 et il y en a 4 qui passeront. Si vous vous souvenez bien, je ne dis pas que c’est ce qui va se passer, mais la grande Russie à Athènes en 2004 était passée 4e puis avait éliminé la France en quarts de finale. Encore une fois, le format de la compétition fait qu’il y n’a pas d’urgence. Je préfèrerais être là tout sourire, comme on était à Tokyo mais ce n’est pas le cas.