Le conseil d’administration de la Fédération française de handball, réuni ce vendredi 31 octobre à Pau, a élu Michaël BOUTINES au poste de président de la Commission Nationale d’Arbitrage (CNA). 

Cette mission s’inscrit dans la démarche de réorganisation complète de l’arbitrage français engagée par la FFHandball à la suite de la mission d’évaluation réalisée à la demande du Président Philippe BANA.  

Michaël BOUTINES, élu fédéral expérimenté, déjà en charge de la formation, de l’emploi et de l’accompagnement des dirigeants à la FFHandball, aura pour mission de constituer une équipe renouvelée et de piloter le projet fédéral de l’arbitrage en collaboration avec la Direction Technique Nationale et l’ensemble des acteurs et actrices du handball français. 

Actions immédiates  

La nouvelle Commission Nationale d’Arbitrage s’attachera à traiter trois chantiers prioritaires identifiés par la mission d’évaluation, et à reprendre l’écriture et le pilotage d’un projet partagé en concertation avec les acteurs et les actrices pour préparer l’arbitrage de 2030.   

1. Refonte de la gouvernance 
Revoir les méthodes de fonctionnement, les délibérations collectives et les règlements internes pour assurer lisibilité, transparence, éthique et responsabilité. L’objectif : une coordination efficace entre tous les acteurs et actrices au service de l’arbitrage français. 

2. Révision du système d’évaluation 
Mettre en place un système transparent, équitable et juridiquement solide, avec des critères objectifs clairement définis et un dispositif de recours interne pour les arbitres. La rigueur et l’équité seront au cœur de cette nouvelle organisation. 

3. Prévention des conflits d’intérêts 
Séparer clairement les fonctions de désignation, d’accompagnement, d’évaluation et de classement des arbitres pour garantir l’intégrité du dispositif et la confiance de toutes et tous. 

Définition une vision partagée de l’arbitrage 

La nouvelle CNA se projettera à co-construire, avec l’ensemble des acteurs et actrices, une vision commune de l’arbitrage français à promouvoir, tout en définissant les orientations stratégiques nationales et son rebond sur la scène internationale.  

La CNA répondra également à la forte attente des arbitres en matière d’outils et de ressources pour progresser, à travers la formation continue, l’accompagnement personnalisé, l’innovation pédagogique et le partage d’expériences. Un dispositif renforcé permettra à chaque arbitre de grandir en compétences. 

Elle clarifiera l’organisation de la filière arbitrage de la détection au haut niveau en renforçant le dispositif territorial. Une attention particulière sera accordée aux écoles d’arbitrage, au parcours de formation et à l’accompagnement dans les territoires. « Des expériences locales prometteuses existent déjà et doivent être valorisées et déployées. D’autres projets structurants doivent être lancés dès maintenant pour porter leurs fruits progressivement », précise Michaël BOUTINES. 

Une méthode : la concertation dans la confiance  

“L’arbitrage français dispose de compétences reconnues et d’arbitres engagés qui méritent un cadre de travail clair, transparent et efficace », déclare Michaël BOUTINES. « Ma priorité sera d’instaurer un climat de confiance avec toutes les parties prenantes : arbitres, délégués, jeunes arbitres, officiels de table, mais aussi les ligues professionnelles, joueurs, joueuses, entraîneurs, clubs professionnels et amateurs, partenaires sociaux, ligues régionales et comités départementaux, à travers une démarche de concertation approfondie.” 

Prochaines étapes  

  • Novembre : Bureau directeur :  validation de la nouvelle composition de la CNA proposée par le président, Michaël BOUTINES. 
  • À la suite : rencontres des acteurs et actrices de l’arbitrage et mise en place des premières mesures en lien avec la mission d’évaluation 
  • À la suite : rencontres territoriales de l’arbitrage  

Un engagement collectif 

« Cette réorganisation est une opportunité pour l’arbitrage français de retrouver son niveau d’excellence et sa place sur la scène internationale », affirme Philippe BANA, Président de la FFHandball. « Nous avons la chance de pouvoir compter sur des arbitres compétents et passionnés à tous les niveaux. Notre responsabilité est de leur offrir les conditions optimales pour exercer leur mission, des outils pour progresser, et une reconnaissance de leur engagement. » 

La FFHandball tient à saluer l’engagement de tous les arbitres français, délégués, jeunes arbitres, accompagnateurs, officiels de table et présidents des commissions territoriales d’arbitrage qui œuvrent quotidiennement au service de notre sport et réaffirme son engagement pour un arbitrage de qualité, transparent et reconnu internationalement.