Après la première édition en 2018, le 2e séminaire intitulé « L’élève handballeur aujourd’hui, citoyen 2024 » a rassemblé 135 participants à la Maison du handball. L’ouverture de cette cession de 48h a été ouverte par le président fédéral, Philippe Bana, qui était déjà très impliqué avec les différents partenaires, lorsqu’il était Directeur Technique National. « Ce second séminaire avec l’ensemble des acteurs éducatifs autour du projet du handball à l’école intervient à un moment où est mis en place le programme des 2 heures de sport en plus à l’école, rappelle Philippe Bana. C’est l’occasion de manifester l’unité et la collaboration très forte qui existe avec le ministère de l’éducation nationale, représenté par Jean-Marc Serfati, délégué aux Jeux olympiques et paralympiques. » Au cours de ce séminaire captivant, une convention a été mise en place avec le rectorat de Créteil dirigée par Daniel Auverlot, la FFHandball et la Ligue Île-de-France avec son président Philippe Pudelko. « L’académie de Créteil, un phare en France, officiera comme rectorat pilote pour expérimenter les nouveaux dispositifs dans la relation club-école-municipalité avec les acteurs périscolaires. »

Après l’ouverture du séminaire lundi matin, les enjeux ont été présentés par Pascale Jeannin, administratrice fédérale, élue en charge du Pôle Éducation et Développement des Handballs. Nathalie Delord et Philippe Nicol, du pôle de la performance sociale, sont également intervenus pour notamment restituer l’enquête fédérale sur les actions conjointes menées dans les territoires/académies depuis novembre 2018. Puis les ateliers mis en place ont permis de phosphorer sur l’aménagement des règles (FFHandball / UGSEL), les rôles sociaux en deux groupes avec l’UNSS et l’USEP. « L’objectif est de réaliser l’éducation partagée à destination de l’enfant. Comme l’a très bien dit le recteur de l’académie de Créteil : « On a le même ballon », rapporte Pascale Jeannin qui s’est réjouie de la participation de 135 personnes, notamment des enseignants du 1er et du second degré, des référentes éducations des territoires de la FFHandball et des représentants de l’UGSEL, de l’USEP et de l’UNSS. L’élue fédérale pose le Leitmotiv du séminaire : « comment co-construire des contenus pour que le jeune, par la pratique du handball, puisse s’épanouir physiquement et continuer, s’il en a envie, l’activité. » Pascale Jeannin insiste sur la nécessité « d’être sur une réussite éducative partenariale. » C’est pourquoi les représentants des académies et des territoires ont travaillé ensemble pour que le maillage et les outils mis en place favorisent le développement des handballs. « Ce temps de travail et ces rencontres sont une véritable plus-value du travail effectué pour chacun des territoires. »

Lundi après-midi, le Hand à 4 a fait l’objet d’une présentation de l’activité et d’un continuum de pratique du 1er au 2nd degré (gymnases 1 et 2). La pratique a trouvé son prolongement le mardi matin avec un Hackathon dédié, et des groupes par territoires, avec pour objectif la mise en place d’un plan de formation en direction du public des enseignants du 1er degré ou du 2nd degré ou du cycle 3. « Le hand à 4 a été choisi car il permet de fédérer du CM1 à la terminale, avec les mêmes compétences, un fil rouge pour simplifier l’approche au niveau des contenus », explique Pascale Jeannin, par ailleurs enseignante STAPS à l’université de Paris-Sorbonne. « J’ai beaucoup d’espoir que cela permette de faire rayonner le handball au sein de l’éducation nationale. Nous cherchons depuis un moment à ce que le club soit un co-éducateur citoyen. Co-éducateur car ni la famille, ni l’école, ni le club n’ont le monopole de l’éducation. » Et encore moins de l’enseignement exclusif du handball.

Hubert Guériau