A l’image de Kentin Mahé ou Igor Anic, sélectionnés en équipe de France A la semaine passée, ils sont de plus en plus nombreux à revendiquer une filiation royale.


Il va falloir s?y habituer. Les Richardson, Gaudin ou Derot ont désormais pour prénom Melvyn, Thomas et Théo. A tous les étages, on retrouve aujourd?hui des gamins à filiation royale. Dans les catégories de jeunes, mais également dans l?élite puisque Kentin Mahé et Igor Anic étaient à Rouen puis à Mersin, en Turquie, la semaine passée, afin de défendre un maillot double champion olympique? Pascal, le papa du premier, est l?un des Barjots historiques, médaillé de bronze à Barcelone, mais surtout champion du Monde en 1995 en Islande. Zeljko, celui du second, en provenance de Mostar, a atterri en France, du coté de Bordeaux, avant de troquer son costume de joueur (Montpellier) pour celui d?entraîneur (Saint-Raphaël).

A l?instar du meneur de Gummersbach, d?autres joueurs ont déjà découvert l?élite. Théo Derot, le fils de Gilles, est un habitué de la D1 avec Istres, même s?il évolue cette saison à l?étage inférieur. A Montpellier, les Maxime Cochard, fils de Jean-Jacques, le Marseillais de la grande époque OM-Vitrolles ou Baptiste Bonnefond, le rejeton d?Yvan, Villeurbannais historique, ont déjà marqué les esprits, alors qu?Allan Villeminot et pourquoi pas Arthur Anquetil ne devraient pas tarder. Le premier a pour papa le grand Jeff, le second l?immense Belette (Frédéric)?

Les filles aussi…
Pas étonnant, dès lors, que certains d?entre eux se retrouvent en sélection. Luka Brkljacic et Thomas Gaudin, les complices de Saint-Raphaël, étaient par exemple à Eaubonne, le week-end passé, afin de célébrer le 10e anniversaire du Challenge Pierre Tiby avec l?équipe de France jeune. Le père du premier, Davor, a pas mal bourlingué en France, celui du second entraîne aujourd?hui Saint-Raphaël après avoir notamment été double champion du Monde (1995, 2001).
Baptiste Bonnefond était lui avec les juniors du côté de Rennes pour deux rencontres amicales face à la Norvège, alors que les cadets, emmenés par un certain Melvyn Richardson, se frottaient à l?Islande, la Hongrie et la Norvège dans l?Aisne. Richardson dont on ne présente bien évidemment pas le papa, Jackson?

D?autres auraient pu revêtir le fameux maillot bleu en ces occasions. On pense à Nedim Rémili, le fils de Kamel, couvé au centre de formation de Créteil, ou encore au Montpelliérain Vincent Thouvenot. Le phénomène peut évidemment se décliner au féminin. Léa Terzi (Dijon) est la fille de Pierre, Joanna Lathoud (Dijon) celle de Denis, Angélique Spincer (Issy/Paris) celle de Maxime-Luderce, Chloé Bulleux (Nîmes) celle de Franck, Kenza Houlet de François Xavier… Toutes évoluent en D1. Comme? Nina Brkljacic qui donc, non contente d?avoir un père «célèbre», a également un frère promis aux honneurs?