Hier à Chartres, Olivier Krumbholz a annoncé sa sélection de 15 joueuses (14 + 1 remplaçante) pour les JO de Londres. Voici l?équipe qui tentera de décrocher une première médaille olympique tant attendue par le handball féminin français, avec la présentation de chaque joueuse par le DTN, Philippe Bana.

Amandine LEYNAUD, gardienne de but, 26 ans, 121 sélections, Metz / Valcea (ROU)
« Elle est un pilier de l?équipe, une assurance-vie. Un étonnant mélange de douceur, de gentillesse hors du terrain et de violence, d?explosion et de combativité sur le terrain : un cocktail curieux et détonnant. Elle peut changer le résultat de l?équipe aux JO si elle continue sur la lancée de sa saison. »

Cléopâtre DARLEUX, gardienne de but, 23 ans, 82 sélections, Arvor
« Elle sort d?une année fantastique avec Arvor. C?est un vrai caractère, et son style est très adapté à son gabarit. Irréprochable dans son équilibre et dans son engagement personnel. La paire qu?elle forme avec Amandine est très complémentaire et peut faire changer le cours des matches. »

Siraba DEMBELE, ailière gauche, 26 ans, 127 sélections, Toulon / Randers (DAN)
« La flèche de l?équipe de France, celle qu?on met au bout de son arc pour transpercer l?adversaire. Elle est un personnage structurant de l?équipe, une porte flamme quand ça vacille, un symbole technique et moral, avec un fort engagement dans le groupe. »

Paule BAUDOUIN, ailière gauche, 27 ans, 150 sélections, Le Havre / Metz
« C?est la bonne année pour elle, elle arrive à maturité après quelques détours. Une athlète complète qui sait tout faire et qui est en train de repousser ses propres limites. Elle peut marquer ces Jeux Olympiques de son empreinte et forme avec Siraba l?une des meilleures paires au monde sur ce poste. »

Blandine DANCETTE, ailière droite, 24 ans, 41 sélections, Nîmes
« Une grande régularité, une volonté très forte de se mettre au service du collectif et de s?appliquer individuellement avec bonheur. Elle tient la baraque et a plus d?importance dans l?équipe qu?on ne pourrait le croire. Heureuse, calme, gentille, c?est la belle-fille idéale. »

Audrey DEROIN, ailière droite, 22 ans, 81 sélections, Toulon
« La puissance et la technicité à l?état pur. Sa réussite dépend de sa capacité à se stabiliser. Tout est question d?équilibre chez elle, elle doit être calme et sereine pour exprimer tout ce qu?elle a. Et elle a plus que les autres? »

Nina KANTO, pivot, 29 ans, 150 sélections, Metz
« Elle crée du lien dans le groupe, son seul objectif c?est les autres. Elle fait partie de l?histoire de cette équipe de France, elle est centrale en attaque et en défense et va se surinvestir pour ces Jeux. Son expérience des moments difficiles va être essentielle. Elle va toujours au bout d?elle-même. »

Raphaëlle TERVEL, défenseuse, 33 ans, 230 sélections, Itxako (ESP)
« Elle représente l?histoire de cette équipe aux Jeux, ce sont ses quatrièmes JO, ce qui n?est pas rien. Ce ne serait que juste récompense qu?elle ramène enfin une médaille olympique, elle le mérite. Elle a la plus grande culture du jeu, la lucidité, la vision, elle est presque déjà un entraîneur. Son investissement, sa polyvalence, sa capacité à s?être transformée au cours de sa carrière en font un pilier du hand français depuis douze ans. »

Alexandra LACRABERE, arrière droite, 25 ans, 93 sélections, Arvor
« Elle a explosé cette année, telle une fleur qui sort de terre. Epanouie, elle est le déclencheur de la nouvelle équipe de France en attaque et va marquer les Jeux de son empreinte. Un surinvestissement mental parfait, une énorme confiance en elle. Elle n?a peur de rien, c?est un immense atout car aux JO, il ne faut douter de rien. »

Camille AYGLON, arrière droite, 27 ans, 128 sélections, Nîmes
« Elle stabilise l?équipe, elle rassure et va au combat, avec son caractère direct, de boxeuse. C?est la tour de la défense et un pilier de l?équipe des deux côtés du terrain quand elle est en réussite. En étant à 100%, elle fera de la France un favori pour les Jeux Olympiques. »

Allison PINEAU, demi-centre, 23 ans, 107 sélections, Metz / Valcea (ROU)
« Elle était remplaçante à Pékin, toute jeune, un peu égarée, telle Bambi. Entre 2008 et aujourd?hui, c?est le jour et la nuit. Elle a été coupée dans son élan en décembre avec sa grave blessure au genou, mais elle a pris ça comme un défi, comme une guerre contre elle-même. Dès le jour de son opération le 2 janvier, elle a dit qu?elle allait y arriver. C?est une athlète exceptionnelle, physiquement et mentalement. Elle va réussir car elle le veut tellement. »

Mariama SIGNATE, arrière gauche, 26 ans, 118 sélections, Issy Paris
« Un volcan apaisé. Elle a acquis une sérénité, une puissance, une vraie envie de réussir et un comportement de sportive de haut niveau. Indispensable en attaque comme en défense, elle est un pilier dans le jeu et a déjà réalisé de grands matches aux JO. Avec elle, la France peut envisager des sommets. »

Claudine MENDY, arrière gauche, 22 ans, 73 sélections, Metz / Podgorica (MTN)
« Une sérénité à toute épreuve, une confiance en elle naturelle. Elle a besoin d?être au top physiquement pour détruire les défenses adverses. C?est son enjeu majeur, et l?équipe a besoin d?elle pour dérouter les Scandinaves qui nous attendent au tournant. »

Sophie HERBRECHT, demi-centre, 30 ans, 183 sélections, Nîmes / Toulon
« Ce serait un juste retour des choses qu?elle marque les Jeux Olympiques après être revenue au plus haut niveau. Une grande qualité de jeu, de passe et de savoir-faire. Elle a l?occasion d?achever son ?uvre en ramenant une médaille de ces Jeux, comme une façon de régler l?addition, de signer sa lettre olympique. »

*Marie-Paule GNABOUYOU, arrière droite, 24 ans, 43 sélections, Toulon
« Elle a la fraicheur, l?engagement et la volonté. Une puissance physique exceptionnelle qui peut être la bonne surprise de ces Jeux, car elle n?est pas trop répertoriée dans le contexte internationale et car la France aura besoin de sa puissance au premier tour contre les trois nations nordiques. »

*Désignée 15e joueuse, Marie-Paule Gnabouyou sera présente à Londres et accréditée pour rester avec l?équipe, mais sera hébergée au village annexe. En cas de blessure imposant un forfait d?une joueuse de champ après le quart de finale des JO, elle sera la seule à pouvoir être intégrée à l?équipe. En revanche, Olivier Krumbholz peut faire appel à une autre joueuse de champ pour pallier un forfait d?ici au quart de finale. Il peut également rappeler une gardienne restée en France jusqu?à la finale des JO en cas de blessure d?une des deux gardiennes. Mais à partir de maintenant, tout changement dans la liste des 14 ne sera autorisé qu?en cas de blessure certifiée par un médecin olympique indépendant.