Aurélien Durrafourg : « une division passionnante avec des joueuses de qualité »
« Selon moi, c’est le début d’un cheminement remarquable dont l’impulsion est donnée par la fédération qui s’intéresse à la professionnalisation de la 2e division, souligne Aurélien Durrafourg, entraineur-manager général de l’ATH Achenheim Truchtersheim. Pendant toute la période des huis clos, de nombreux clubs ont diffusé les matches sur les réseaux sociaux avec plutôt de la réussite. Les diffusions sont de qualité et collaborer avec un diffuseur commun tel que be sport, crée une impulsion collective. Et Aurélien Durrafourg de renchérir : il existe de fortes chances que ce pari soit le bon car, tous les clubs de D2F sont engagés. L’intelligence des acteurs est de créer quelque chose de collectif. Au regard des difficultés rencontrées par nos homologues du basket et du volley, il faut s’en réjouir. » La pandémie et les huis clos imposés ont en effet transcendé la volonté des clubs d’émerger au travers du digital, l’unique moyen d’entraîner dans leur sillage, les supporters de clubs. « Je suis assez fier que notre club participe à cet engouement collectif car les 14 clubs travaillent dans la même direction. La volonté des acteurs nous a poussés à réaliser des choses inimaginables. Tout ce travail est aussi à mettre au crédit des dirigeants de la FFHandball qui sont à l’écoute avec l’acteur be sport. Cela met en lumière la D2F, une division passionnante avec des joueuses de qualité. » L’entraîneur-manager général de l’ATH Achenheim Truchtersheim, précédemment technicien au Havre, souligne la qualité des retransmissions des autres clubs : « je pense notamment au Havre et à Vaulx-en-Velin capables de diffuser des interviews et des publicités de leurs partenaires à la mi-temps. À l’ATH, nous disposons d’un maximum de 2 caméras et nos matches sont régulièrement commentés par la journaliste des Dernières Nouvelles d’Alsace, Christine André, avec une consultante. »

la salle des Docks Océane Jérôme Dupont : « cela illustre bien la professionnalisation de la D2F »
Jérôme Dupont commente régulièrement les matches avec une consultante, soit une joueuse de l’effectif en arrêt, soit une joueuse de N1F. « Chaque club, chaque équipe prend ses marques. Un effort de la part de la fédération et de la LFH, c’est bien de le souligner, précise Jérôme Dupont, l’agent de développement sportif du Havre Athlétique Club HB. Pendant la période des huis clos, chaque club fonctionnait comme il le souhaitait. L’arrivée de be sport est une très bonne chose et illustre bien la professionnalisation de la D2F » Au Havre, c’est un prestataire, partenaire du club, qui gère le streaming avec trois caméras : 2 fixes et une mobile. « Nous passons par le canal de notre page Youtube dont le lien est transmis à be sport et nous annonçons les diffusions sur nos réseaux sociaux. Il y a eu un peu d’inertie au début mais je trouve que créer un compte sur be sport est très rapide et cela permet ensuite de choisir son match, de le voir ou de le revoir, c’est une bonne idée. » En plus de la visibilité sur les panneaux de la salle des Docks Océane, un bandeau défilant pendant les diffusions permet une valorisation supplémentaire des partenaires.

François Trillot : « mettre en valeur les clubs »
François Trillo, rédacteur en chef de be sport, est très impliqué sur le développement de la médiatisation de la D2F qui est diffusée depuis le 22 octobre dernier. L’ancien journaliste de Canal + apprécie l’univers. « C’est très agréable de travailler avec les handballeuses qui répondent présentes. » François Trillo réalise chaque semaine deux pastilles – des séquences vidéos de 5 minutes – qui animent la page consacrée à la D2F sur le site be sport. Après chaque journée, une joueuse livre son analyse sur le match passé et évoque le suivant. L’autre pastille « Le hand et elle » permet de mieux connaître les actrices (Léa Chardon de Noisy-le-Grand, Alice Varinot de Rochechouart-St Junien HB 87, de Nikolina Lutovac du HAC HB, Adeline Bournez, du HBC Aulnoye-Aymeries et Dalila Abdesselam de l’ATH Achenheim Truchtersheim se sont notamment prêtées au jeu) « L’objectif est de valoriser un maximum de joueuses afin qu’elles fassent connaître, auprès de leurs communautés, Be Sport. » François Trillo détaille aussi le dispositif mis en place sur chacun des matches. « Nous réalisons des sondages en amont des matches. Et pendant, un chat permet d’interagir et de suivre l’évolution du score. » Et à partir du mois de décembre, avec le Mondial IHF en Espagne avec l’équipe de France championne olympique, un nouveau rendez-vous en direct sur Be Sport verra le jour, avec un entraîneur ou une joueuse, pour débriefer l’actualité.

Hubert Guériau