Le handball français est endeuillé par la disparition de l’un de ses plus précieux dirigeants. À seulement 51 ans, Georges Merlot, président du Comité de la Seine-Saint-Denis, est décédé le lundi 30 mars.

Figure imposante du Comité de la Seine-Saint-Denis dont il était le président depuis 2008, Georges Merlot a été fauché par la maladie, ce satané coronavirus covid-19. Le dirigeant sénaquo-dyonisien avait été admis trois semaines plus tôt à l’hôpital Bichat (Paris) où il s’est battu sans relâche. Ses amis – nombreux – dans le handball, ses collègues de la RATP où il était un cadre responsable au dépôt de bus d’Aubervilliers, ont multiplié les hommages à cet homme qui ne laissait personne insensible. S’il était un personnage qui incarnait le militantisme, l’énergie, le dévouement et l’enthousiasme, il serait Georges Merlot. Car outre son investissement dans le handball et plus largement dans domaine sportif (il fut adjoint aux sports à Pierrefitte-sur-Seine, de 2008 à 2013), il était un fervent défenseur de la communauté ultramarine. Le Guadeloupéen était en effet un membre actif du Bureau du Conseil représentatif des Français d’outre-mer de la Seine-Saint-Denis (Crefom).

Les membres du Comité ont réagi au décès de leur ami : « Oui Georges, Monsieur Merlot, Président ou Georgio, peu importe, tu nous as quittés. C’est bien la première fois que tu nous lâches, tu as dû te battre comme à ton habitude, mais cette fois-ci ce n’était pas des budgets, des projets ou des imbéciles. C’était plus rude, plus sournois et c’est cette saloperie qui a gagné. » Originaire de Trois rivières, Georges Merlot avait vu le jour en 1968, quelques mois avant la naissance du Comité de Seine-Saint-Denis. Le Territoire sénaquo-dyonisien fêtait donc l’an passé ses 50 ans, un moment fort qui sera désormais associé à son président, Georges Merlot, trop tôt disparu.

La cérémonie religieuse se tiendra le mardi 7 avril à 15h, à l’église Saint-Gervais Sait-Protais, à Pierrefitte-sur-Seine. La FFHandball présente ses condoléances émues à son épouse, Marie-Josée, à leur fille Manuella, et à ses nombreux amis.

HGu