L’équipe de France féminine n’a pas fait mieux qu’il y a deux ans lors de la précédente édition. Une douzième place finale, frustrante, mais qui reflète l’irrégularité actuelle de ce collectif.

Tout avait pourtant bien commencé chez les filles de Valérie Nicolas, victorieuses tour à tour des Polonaises puis des Russes au premier jour de ce championnat d’Europe en Bulgarie. Mais la suite des évènements ne fût qu’un empilement de défaites et une accumulation de frustration. Au grand dam de Joëlle Demouge, qui a relayé la championne du monde en première ligne du coaching depuis vendredi. « Nous avons énormément de lacunes sur le plan technique et dans la culture du jeu, que ce soit en attaque, en défense ou dans l’appréhension de l’environnement. Ce qui est normal car plus de la moitié de l’équipe découvrait un championnat d’Europe de beach ». Ce n’est donc pas une surprise pour l’habituelle adjointe, qui préfère retenir les bienfaits de cette entrée en matière. Sans oublier la belle résistance face à la Grèce (1-2). « Nous avions réussi à masquer ces lacunes sur les premiers matchs, grâce à notre fraicheur, nos qualités physiques et notre énergie. Mais cela n’a pas fait illusion sur la durée, nos adversaires ont appuyé sur nos trop nombreux points faibles. Et nous n’avons pas réussi à trouver le style de jeu qui nous convenait. »

Un monde d’écart
Notamment au gré d’un tour principal où les Françaises ont pu mesurer la distance avec le haut du panier de la discipline. Avant de baisser la tête sur des matchs de classement pourtant plus abordables. « On pouvait peut-être espérer grimper à la dixième place mais pas mieux. Nous avons optimisé nos moyens au tour préliminaire, avant d’être rattrapé par nos errements et notre manque d’expérience ». Un manque de stabilité indéniable et forcément pénalisant à long terme. Mais certainement pas une fatalité. « Nous sommes encore soumis aux disponibilités des joueuses et au volontariat des clubs. Mais les lignes sont en train de bouger et le microcosme prend conscience de l’intérêt de ces pratiques connexes ». Et l’on peut compter sur la Fédération.

AGC

ÉQUIPE DE FRANCE SENIOR FÉMININE :
Euro de Beach Handball féminin à Varna – 13 au 18 juillet

Groupe A : Espagne – Ukraine – Danemark – Italie – Turquie
Groupe B : Hongrie – Croatie – Norvège – Roumanie – Bulgarie
Groupe C : Pays-Bas – Allemagne – Portugal – Suisse
Groupe D : Russie – Pologne – Grèce – France

TOUR PRELIMINAIRE :
Mardi 13 juillet :
Pologne – France : 1-2 (13-17 ; 20-13 ; 4-7) / France – Russie : 2-0 (25-24 ; 18-14)
Mercredi 14 juillet : Grèce – France : 2-1 (17-16 ; 18-19  ; 8-2)

TOUR PRINCIPAL :
Jeudi 15 juillet : Allemagne –
France : 2-0 (22-9 ; 22-17)
Vendredi 16 juillet : France – Portugal : 0-2 (18-24 ; 9-14) / Pays-Bas – France : 2-0 (23-19 ; 20-14)

MATCHES DE CLASSEMENT :
Places 9 à 12 :
Samedi 17 juillet : Turquie – France : 2-1 (24-12 ; 16-17 ; 5-4)
Places 11 à 12 : Dimanche 18 juillet : France – Croatie 1-2 (14-20 ; 16-15 ; 6-8)

LE GROUPE : Lalie BROUILLET (Toulouse féminin HB) – Anouck CLEMENT (JDA Dijon HB) – Maud-Éva COPY (Metz HB) – Sitha DEMBELE (Metz HB) – Hélène FALCON (Mérignac HB) – Romane FRECON-DEMOUGE (HBC St Amand Les Eaux Porte du Hainaut) – Julie LE BLEVEC (Metz HB) – Meissa MAURICE (Metz HB) –  Laurane SCALABRINO (Palente Besançon HB) – Éva TURPIN (Bourg de Péage Drôme HB) – Laura KANOR (Metz) – Clarisse WILD (HB Plan de Cuques).

LE STAFF : Entraîneure : Valérie NICOLAS – Adjoint : Joëlle DEMOUGE – Médecin : Frédérique BARTHELEMY – Kinésithérapeute : Annick LE NAOUR – Assistante logistique : Caroline DESBONNET – Chef de délégation : Renaud BALDACCI