Depuis son baptême du feu tonitruant en 2017, l’équipe de France féminine est rentrée dans le rang en 2019. En dépit d’un collectif grandement renouvelé, elle vise à remonter dans la hiérarchie. MAJ le 14/07/21 à 17h30.

Après des retrouvailles dans l’Hexagone, à Bormes-les-Mimosas et Lacanau en juin, les Françaises ont bénéficié d’un ultime stage à Munich au contact de la délégation allemande. De quoi se mesurer à une nation qui devrait tenir le haut du pavé cette année, en avance en tout cas sur une sélection tricolore plus en rodage. « Cette année a été très compliquée et nous avons pu mesurer la différence avec les Allemandes qui travaillent ensemble depuis un peu plus longtemps que nous. Elles sont plus rôdées alors que moi j’ai une fille comme Laura Kanor qui découvre la discipline et n’a que neuf jours de beach dans la pratique. Même si cela progresse vite, ce n’est pas suffisamment vite à mon goût, on souffre d’une certaine naïveté et c’est normal. » En escale à Francfort pour rejoindre les garçons à destination de la Bulgarie, Valérie Nicolas ne fait pas de mystère sur le potentiel de son cru 2021 largement renouvelé. « Les choses se mettent en place petit à petit et nous ne bénéficions pas encore du vivier de jeunes qui connaîtront les règles, alors que là, on apprend tout sur le tas avec les filles qui arrivent. C’est difficile d’évaluer notre niveau actuel. Franchement, entre la 5e et la 11e place, cela se joue sur des détails. » Et un brin de chance qui avait sourit aux Bleus il y a quatre ans lors de l’épopée inaugurale, dans le sillage des Brestoises Marion Limal et Stéphanie Akoa entre autres.

Une absence et des néophytes
Il y a deux ans, pour les débuts de la spécialiste Romane Frécon-Demouge et la capitaine gardienne Laurane Scalabrino, la réussite fût moins au rendez-vous. Et seule Maud-Eva Copy fait figure d’expérimentée depuis le départ de l’aventure, en l’absence forcément regrettable de Laurène Catani qui voulait faire un break au sortir d’une longue et frustrante saison au sein du champion de France Brest. « Avec elle, nous partirions avec plus de repères et de garanties. Mais il faut faire sans et on ne va pas s’apitoyer sur notre sort. Nous allons manquer d’expérience et de savoir-faire. Cela ne doit pas nous empêcher d’exister. Nous n’avons pas d’objectif précis et l’on sait que le Top 5 va être compliqué à atteindre. Essayons déjà de sortir des poules. » Ce ne sera pas une partie de plaisir aux côtés de la Pologne, la Russie et la Grèce, championne du Monde en titre. Avec trois places sur quatre pour le tour principal. Une mission périlleuse certes, pas insurmontable, et surtout dans l’optique de la montée en puissance indéniable du beach français.

AGC

Le collectif féminin. (Photo FFHandball / Iconsport).

ÉQUIPE DE FRANCE SENIOR FÉMININE :
Euro de Beach Handball féminin à Varna – 13 au 18 juillet

Groupe A : Espagne – Ukraine – Danemark – Italie – Turquie
Groupe B : Hongrie – Croatie – Norvège – Roumanie – Bulgarie
Groupe C : Pays-Bas – Allemagne – Portugal – Suisse
Groupe D : Russie – Pologne – Grèce – France

TOUR PRELIMINAIRE :
Mardi 13 juillet :
Pologne – France : 1-2 (13-17 ; 20-13 ; 4-7) / France – Russie : 2-0 (25-24 ; 18-14)
Mercredi 14 juillet : Grèce – France : 2-1 (17-16 ; 18-19  ; 8-2)

LE GROUPE : Lalie BROUILLET (Toulouse féminin HB) – Anouck CLEMENT (JDA Dijon HB) – Maud-Éva COPY (Metz HB) – Sitha DEMBELE (Metz HB) – Hélène FALCON (Mérignac HB) ) Romane FRECON-DEMOUGE (HBC St Amand Les Eaux Porte du Hainaut) – Julie LE BLEVEC (Metz HB) – Meissa MAURICE (Metz HB) –  Laurane SCALABRINO (Palente Besançon HB) – Éva TURPIN (Bourg de Péage Drôme HB) – Laura KANOR (Metz) – Clarisse WILD (HB Plan de Cuques).

LE STAFF : Entraîneure : Valérie NICOLAS – Adjoint : Joëlle DEMOUGE – Médecin : Frédérique BARTHELEMY – Kinésithérapeute : Annick LE NAOUR – Assistante logistique : Caroline DESBONNET – Chef de délégation : Renaud BALDACCI