Olivier Krumbholz a annoncé ce vendredi une liste élargie pour le stage et les qualifications face à la Croatie (3e et 4e tours) en vue de l’EHF EURO 2020 (Danemark et Norvège). Le sélectionneur de l’équipe de France a constitué deux groupes : 18 joueuses pour la A et 16 pour la A’. Après un stage de huit jours à la Maison du Handball (Créteil), les Bleues mettront le cap sur Ojisek (25 mars) avant de disputer la 2e matche le dimanche 29 mars à l’Axone de Montbéliard.
Après une 13e place décevante lors du dernier Mondial, l’équipe de France revient en piste pour une double opposition face à la Croatie, comptant pour les qualifications à l’EHF EURO 2020. Qualifiées pour les Jeux olympiques, les Bleues débutent ainsi un cycle de quatre mois pour retrouver le chemin de la performance. « Ces deux matches arrivent à point nommé face à l’équipe la plus forte de la poule, abonde Olivier Krumbholz avant le double rendez-vous face à la Croatie. C’est bien de jouer une équipe difficile plutôt que de tenter de se rassurer face à une formation plus faible. » Le coach fait allusion aux deux premiers matches de la campagne européenne face aux Turques et aux Islandaises, qui avaient vu les Bleues s’imposer sans briller. En début de saison, Olivier Krumbholz lorgnait sur les rendez-vous avec la Croatie en visant deux victoires synonymes de qualification à l’EHF EURO 2020. Au-delà du résultat, ce retour sur les terrains d’Osijek et de Montbéliard sera surtout propice à un nouvel élan. Il faut tous prendre conscience que faire des matches moyens entre les grandes échéances nous prépare très mal aux grandes compétitions. Il est vrai que l’équipe de France, derrière ses deux succès en 2017 et 2018, a un peu flâné lors de l’année 2019. » Un double test qui verra les Bleues et les quelques Messines faire face à leur partenaire Ivana Kapitanovic. « C’est une très bonne gardienne qui connait bien nos tireuses, prévient le sélectionneur qui espère voir son collectif hausser son niveau de jeu. Nous attendons tous une forte réponse par rapport à la secousse de l’échec du Mondial car en dehors du résultat, j’ai l’impression désagréable que l’équipe a reculé et notamment dans un domaine : celui du tir. »