Avec la Golden League, l’équipe de France retrouvera la scène internationale face à trois adversaires huppés : le Danemark, la Norvège et le Monténégro. Pour cette première étape de l’édition 2020-21, Olivier Krumbholz et son staff travaillent avec un groupe élargi de 21 joueuses pour déjà préparer l’EHF EURO 2020 programmé en décembre.
Siraba Dembélé-Pavlovic : « retrouver le rythme »
La première étape au Danemark ouvrira un mois d’octobre rose réjouissant : trois matches de très haut niveau en quatre jours et l’occasion de revoir ces filles qui n’ont plus enfilé le maillot floqué de deux étoiles depuis une improbable finale de la Coupe du président face à la Hongrie, à Kumamoto, en décembre dernier. Si la Golden League apparait parfois encombrante dans un calendrier toujours plus chargé, elle prend cette saison un relief inattendu : celui d’une compétition en or. Car après dix mois de trêve internationale, les Bleues disputeront enfin des matches et cette compétition est assurément une occasion en or à saisir. Au-delà de l’ambition de bien préparer l’EHF EURO 2020 qui se déroulera deux mois plus tard aussi dans le Jutland, c’est le plaisir et la joie qui devront animer cette « bande de meufs » qui a trébuché au Japon mais dont le potentiel reste intact. À l’heure où s’est ouverte une saison dont personne ne peut prédire le scénario avec un contexte sanitaire anxiogène, les Bleues bénéficient en effet d’un avantage conséquent : une qualification pour les J.O, acquise depuis décembre 2018 alors que le Danemark a, par exemple, abandonné toute chance de voir Tokyo. Et tandis que les deux autres adversaires de cette 1e étape de la Golden League, la Norvège et le Monténégro, seront en lice à Podgorica dans l’un des trois TQO qui se disputera du 19 au 21 mars 2021. En réalité, un avantage si le collectif aura su tirer les leçons d’un échec cuisant. « J’ai l’impression que le Mondial 2019, qui était douloureux, est derrière nous, estime Siraba Dembélé-Pavlovic. Ce n’est pas tout à fait le même groupe et j’ai la sensation que l’équipe a tourné la page. » La capitaine des Bleues, revenue après 18 mois d’absence et la naissance de ses jumeaux, a « l’impression de revenir dans quelque chose de nouveau avec un sentiment bizarre de retrouver l’équipe de France qui m’a manquée. » La sociétaire du CSM Bucarest apprécie de revoir ses partenaires mobilisées pour le premier rendez-vous de la saison. « Après cette longue période, les filles sont reposées et maintenant il y a l’excitation avec cette reprise. C’est l’enthousiasme qui nous porte. » Avec trois matches en quatre jours, toutes les filles qui s’envoleront mercredi pour le Danemark, seront évaluées. « J’ai conscience de ce que l’on doit faire pour atteindre un bon niveau. Il ne faut pas se fixer sur le résultat car il est déjà important de retrouver le rythme, de mettre des choses en place et de bien s’intégrer dans le jeu. »