Après son solide succès face à l’équipe du Japon lundi, les Bleues ont repris le chemin de l’entraînement physique, sous la conduite de Pierre Terzi, avant une séance de handball dans l’après-midi. Les garçons ont quitté Koshu et se sont installés au village olympique ce mardi après-midi à Tokyo. Des étapes de plus qui rapprochent les deux équipes, vice-championnes olympiques, vers l’édition 2020 des J.O. de Tokyo qui débutera enfin samedi. Deux ultimes matches de préparation seront disputés : France – Danemark masculin (mercredi à 20h, 13HF) et France – Monténégro féminin (jeudi à 19h30, 12h30 HF), dans la salle de compétition, le Yoyogi Stadium. Ces matches ne seront pas retransmis.

L’équipe de France masculine a pris ce mardi après-midi ses quartiers au village olympique, dans le bâtiment dédié à la délégation tricolore. Les Bleus ont quitté leur cocon de Koshu et ont reçu les encouragements chaleureux des représentants de la municipalité et de la région de Yamanashi. Les employés de l’hôtel où la délégation tricolore a été accueillie remarquablement, ont aussi témoigné leur attachement aux équipes de France. Guillaume Gille et Olivier Krumbholz n’ont cessé durant leur séjour de louer la qualité de l’accueil qui a été réservé à leurs équipes respectives.

Avant de quitter Koshu, les Bleus ont réalisé une grosse séance d’entraînement ce mardi matin, 48h après leur victoire probante face au Japon. Le temps de boucler leur valise et d’avaler quelques délicieuses pêches Momo – la spécialité locale -, ils ont filé vers Tokyo et l’île artificielle d’Harumi où a été construit le village olympique. Car dès demain (mercredi à 20h), les Bleus remettront le bleu de chauffe pour une dernière répétition face au Danemark, le tenant du titre olympique ravi aux Français en 2016, à Rio. Il sera ensuite temps de se concentrer sur le premier match au menu : France – Argentine samedi à 11h (04h HF), le premier d’une série de cinq matches du tour préliminaire.

Vincent Gérard : « des véhicules autonomes pour se déplacer dans le village. »
La joie d’intégrer le village olympique n’est pas feinte. C’est un moment fort puisque tous les meilleurs athlètes de la planète sont rassemblés pendant une grosse quinzaine de jours. Un temple impénétrable pour les médias afin de préserver l’intimité et le confort des quelque 10500 athlètes. Vincent Gérard livre ses premières impressions, lui qui a déjà connu, le village olympique de Rio, en 2016 : « Je suis très content d’être enfin arrivé au village olympique afin de participer à la grande fête du sport et de pouvoir se dire qu’on touche au but. Après quelques heures seulement, on n’a pas tout appréhendé et si nous avons un coin pour nous, les couloirs sont immenses. Alors on croisera du monde plus tard, raconte celui qui avait remporté la médaille d’argent en 2016. Le plus surprenant, ce sont les véhicules autonomes pour se déplacer dans le village. Elles se conduisent toutes seules. C’est sympa car nous n’avons pas l’habitude d’en voir en France. Et l’un des deux portiers des Bleus (avec Yann Genty parmi les 15 sélectionnés) d’apprécier le panorama tokyoïte. Nous avons la chance d’être installé au 13e étage, du côté d’un bras de mer. La vue est dégagée et permet de s’évader, aussi de ne pas trop se sentir oppressé. »

Arrivée mercredi à Tokyo des vice-championnes olymiques
La délégation féminine effectuera le même trajet demain (mercredi) pour rejoindre la délégation tricolore dont le bâtiment est situé sur la façade ouest de l’île. Les joueuses d’Olivier Krumbholz feront face aux Monténégrines jeudi à 19h30. À l’instar des garçons, ce match aura un caractère officiel (buts et sélections seront comptabilisés) mais il sera disputé à huis-clos et ne sera pas retransmis. Seuls les journalistes accrédités pourront suivre ces deux tests-matches des équipes de France de handball.

Hubert Guériau

Victorieuses du Japon lundi, les Bleues feront face aux Monténégrines jeudi à 12h30 (HF). (FFHandball / Yukihito Taguchi)