Avant le début de la compétition, Mickaël Illes et ses hommes n’avaient pas forcément misé sur un succès initial aux dépens de la Hongrie, place forte de l’activité et sur le podium de l’édition 2019. La première manche laissait d’ailleurs craindre le pire pour des Bleus logiquement dominés (13-23). Mais dans le sillage de Yohan Bourgeuil et Jordan Yamdjeu Sangoungou, ils inversaient aux forceps le rapport de force du second acte (26-24). La fameuse épreuve des sept mètres version beach leur donnait raison au bout du suspens (13-12). Et deux points bienvenus dans l’escarcelle française. « C’est la petite surprise du premier tour face à une nation habituée aux joutes européennes. Mais en cette période de pandémie, nous avons peut-être bénéficié d’une certaine méforme physique d’une Hongrie qui n’est pas composée de joueurs de haut niveau de handball. Il n’empêche que cela reste costaud techniquement et nous sommes parvenus à élever notre niveau de jeu sur une mi-temps et au mental. Comme aux shoot-out où l’on perd traditionnellement contre ce genre d’équipe. » Sans doute les effets de la préparation et d’un travail spécifique qui paye au fil des années. « Nos joueurs sont de plus en plus aguerris et habitués à ce genre de séance. D’autant que nous avons bien axé notre préparation sur ce secteur-là. » Un gage aussi pour la suite des évènements.

Écarter la Norvège et continuer de surprendre
D’autant que les partenaires de Patrice Annonay n’ont pas baissé leur garde et enfoncer le clou par la suite, même au détriment d’adversaires moins huppés. « Lorsque les équipes sont réputées un peu plus faibles, on réussit à ne pas se mettre en difficulté en gagnant les matchs 2-0 », se félicite Mickaël Illes. C’est très important pour la confiance notamment. Et cela limite les mauvaises surprises ». L’Ukraine, l’Italie et la Grèce n’ont ainsi jamais été en mesure d’enrayer la mécanique française. Un sans-faute qui ouvre de belles perspectives dans l’optique de la phase finale, dans le sillage du Danemark, devant l’Espagne et surtout la Norvège, les rivaux du tour principal. « On pourrait ne pas être qualifié en perdant les trois matches. Donc il faut essayer de prendre à minima un match. A commencer par celui de la Norvège. » Un vice-champion d’Europe tout de même à mater. La preuve que plus rien n’effraie cette sélection masculine…

AGC

ÉQUIPE DE FRANCE SENIOR MASCULINE :
Euro de beach handball masculin à Varna – 13 au 18 juillet
Groupe A : Espagne – Danemark – Norvège – Roumanie – Turquie
Groupe B : Hongrie – Ukraine – France – Italie – Grèce
Groupe C : Croatie – Pologne – Suisse – Suède – Bulgarie
Groupe D : Russie – Allemagne – Portugal – Pays-Bas

TOUR PRELIMINAIRE :
Mardi 13 juillet : Hongrie – France : 1-2 (23-13 ; 24-26 ; 12-13) / France – Ukraine : 2-0 (18-14 ; 15-10)
Mercredi 14 juillet : France – Italie : 2-0 (24-14 ; 23-18) / Grèce – France : 0-2 (15-30 ; 16-24)

TOUR PRINCIPAL :
Jeudi 15 juillet : France – Norvège : 2-1 (22-10 ; 10-16 ; 9-8) / France – Espagne : 0-2 (18-19 ; 12-24)
Vendredi 16 juillet : Danemark – France : 2-0 (22-14 ; 23-7)

Quarts de finale :
Samedi 17 juillet : Russie – France : 2-0 (20-14 ; 19-18)

LE GROUPE : Patrice ANNONAY (Tremblay-en-France) – Yohan BOURGEUIL (Cagival Nice Sports HB) – Hugo BOUTEILLER (Stade Sottevillais Cheminot club) – Loucas CONTIERO (Pays d’Aix UC HB) – Nicolas DESBONNET (HBC de Teyran) – Maxence GALAS (AS Monaco HB) – Benjamin GALLEGO (USAM Nîmes) – Alexis GILME (Lille Métropole HBC Villeneuve d’Ascq) – Lucas GOEDERT (Sélestat Alsace HB) – Clément PELLEN (US Ivry HB) – Adama SAKO (US Ivry HB) –  Jordan YAMDJEU-SANGOUNGOU (US Ivry HB)

LE STAFF : Entraîneur : Mickael ILLES – Adjoint : Patrick TEYSSIER – Médecin : Dominique SAVELLI – Kinésithérapeute : Franck LAGNIAUX – Assistante logistique : Caroline DESBONNET – Chef de délégation : Renaud BALDACCI.