Une victoire en ouverture du tour préliminaire sur la Hongrie, médaillée de bronze SVP de l’Euro 2019, puis un succès sur la Norvège, vice-champion d’Europe en titre, au premier matin du tour principal, l’équipe de France ne pouvait pas mieux rentrer dans cette édition continentale au bord de la Mer Noire. Ajoutez-y entre les deux des prestations autoritaires au devant de l’Ukraine, l’Italie et la Grèce, et voilà comment la sélection de Mickaël Illes avait assuré en cinq matchs sa mission initiale : jouer un nouveau quart de finale. Avant même de défier l’Espagne et le Danemark, deux autres cadors de la discipline. « Du fait de notre qualification assurée dès le jeudi matin, nous avons pris les deux confrontations suivantes comme des matchs de travail. Nous avons pu mesurer l’espace de quatre manches l’écart qui nous séparait encore du très haut niveau. Même si nous n’avons cédé qu’au but en or dans le premier acte contre l’Espagne. » Les deux revers, certes secs notamment contre le Danemark (14-22 ; 7-23), n’altéraient en rien les espoirs tricolores le vendredi soir. « Effectivement désormais la qualification pour le Mondial n’est plus très loin. Nous avons deux matchs pour y parvenir, ce serait la cerise sur le gâteau et une belle progression dans l’enchaînement des joutes européennes. »

De cinq en cinq
Malheureusement, il n’en a rien été. Si les progrès sont évidents, ils ne se sont pas traduits au classement final (8e). « La frustration prédomine malgré tout, car on s’est donné les moyens pendant quatre jours de figurer parmi les meilleurs, et sur les rendez-vous importants, on ne parvient pas à passer le cap », regrette Mickaël Illes. Maintenant nous sommes sur un cycle de plus longue haleine et le goût amer provient surtout de finir sur cinq défaites. Alors qu’il y avait peut-être un Mondial à aller chercher. Mais il ne faut pas oublier les performances des premiers jours. » Plus que les ultimes oppositions face à la Pologne (0-2) et le Portugal (1-2) en matchs de classement, c’est le quart qui avivera finalement les regrets. « Nous aurions dû prendre la deuxième manche face à la Russie, nous avons eu les occasions pour passer à +4 à une minute de la fin. Et encore un dernier ballon pour gagner que l’on jette en touche. Ce sont des détails qui font la différence. » Qui plus est contre les futurs médaillés de bronze. Le signe que ces Bleus ne sont vraiment plus très loin du but !

AGC

ÉQUIPE DE FRANCE SENIOR MASCULINE :
Euro de beach handball masculin à Varna – 13 au 18 juillet
Groupe A : Espagne – Danemark – Norvège – Roumanie – Turquie
Groupe B : Hongrie – Ukraine – France – Italie – Grèce
Groupe C : Croatie – Pologne – Suisse – Suède – Bulgarie
Groupe D : Russie – Allemagne – Portugal – Pays-Bas

TOUR PRELIMINAIRE :
Mardi 13 juillet : Hongrie – France : 1-2 (23-13 ; 24-26 ; 12-13) / France – Ukraine : 2-0 (18-14 ; 15-10)
Mercredi 14 juillet : France – Italie : 2-0 (24-14 ; 23-18) / Grèce – France : 0-2 (15-30 ; 16-24)

TOUR PRINCIPAL :
Jeudi 15 juillet : France – Norvège : 2-1 (22-10 ; 10-16 ; 9-8) / France – Espagne : 0-2 (18-19 ; 12-24)
Vendredi 16 juillet : Danemark – France : 2-0 (22-14 ; 23-7)

Quarts de finale :
Samedi 17 juillet : Russie – France : 2-0 (20-14 ; 19-18)

LE GROUPE : Patrice ANNONAY (Tremblay-en-France) – Yohan BOURGEUIL (Cagival Nice Sports HB) – Hugo BOUTEILLER (Stade Sottevillais Cheminot club) – Loucas CONTIERO (Pays d’Aix UC HB) – Nicolas DESBONNET (HBC de Teyran) – Maxence GALAS (AS Monaco HB) – Benjamin GALLEGO (USAM Nîmes) – Alexis GILME (Lille Métropole HBC Villeneuve d’Ascq) – Lucas GOEDERT (Sélestat Alsace HB) – Clément PELLEN (US Ivry HB) – Adama SAKO (US Ivry HB) –  Jordan YAMDJEU-SANGOUNGOU (US Ivry HB)

LE STAFF : Entraîneur : Mickael ILLES – Adjoint : Patrick TEYSSIER – Médecin : Dominique SAVELLI – Kinésithérapeute : Franck LAGNIAUX – Assistante logistique : Caroline DESBONNET – Chef de délégation : Renaud BALDACCI.